Algérie

Palestine occupée : L'Assemblée générale des Nations unies reprend la dixième session extraordinaire d'urgence sur le génocide


L'Assemblée générale des Nations unies a repris sa dixième session extraordinaire d'urgence pour traiter de la situation dangereuse dans la bande de Gaza, pour la deuxième fois depuis le début de l'agression israélienne contre la bande assiégée.La session a été repris à la demande de la Mission permanente de la République arabe d'Egypte auprès des Nations Unies, en sa qualité de président du Groupe arabe pour ce mois-ci, et de la Mission permanente de la République islamique de Mauritanie auprès des Nations Unies, en sa qualité de président de l'Organisation de la conférence islamique, et en coordination avec la Mission permanente d'observation de l'Etat de Palestine auprès des Nations Unies, dans la mesure où le Conseil de sécurité a échoué à s'acquitter de ses obligations en vertu de la Charte, ce qui menace la préservation de la paix et de la sécurité internationales.
Par conséquent, une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires a été adoptée à une écrasante majorité sans précédent, avec le soutien de 153 pays, contre l'abstention 23 pays, et l'opposition de 10 pays.
Riyad Mansour, l'ambassadeur et le représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès de l'ONU, dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, hier soir, a souligné que les Etats avaient des obligations légales et morales d'agir pour mettre fin aux atrocités et sauver des vies humaines, soulignant que chaque enfant de Gaza faisait face à être exécutée à tout moment.
A cet égard, Mansour a affirmé qu'aucun pays devrait participer à la promulgation de ces jugements ou acceptant de participer à la signature des certificats de décès de nos enfants, mentionnant que l'Assemblée générale réponde à l'appel de principe et aux appels des Nations unies, par l'intermédiaire de son Secrétaire général et de ses organisations, ainsi que des peuples du monde entier, pour un cessez-le-feu humanitaire.
En outre, il a confirmé qu'il n'y a pas une solution pour mettre un terme aux massacres contre les civils palestiniens, y compris les enfants, et résoudre la catastrophe humanitaire causée par l'occupation, qu'à travers le cessez-le-feu. Il a également affirmé que l'Assemblée générale avait demandé un cessez-le-feu humanitaire, au nom de l'humanité, de la moralité et de la légalité, notant que les Etats membres des Nations unies avaient voté en faveur de la Charte des Nations unies et des Conventions de Genève, et avaient voté pour les droits de l'Homme, à l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, et contre une nouvelle Nakba, à l'occasion du 75e anniversaire de la Nakba.
Mansour a souligné la nécessité que ce vote soit suivi d'une action collective décisive pour assurer la mise en ?uvre de la résolution adoptée il y a quelques jours sans plus tarder, car chaque jour, chaque heure et chaque minute sont importants pour le peuple palestinien, notant qu'Israël commet des atrocités dans la bande de Gaza et la rend délibérément impropre à la vie humaine, tout en déplaçant de force deux millions de Palestiniens depuis plus de deux mois.
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