Algérie

Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba : Un hommage à Ouazib Mohand Ameziane



Un hommage a été rendu dans la soirée de vendredi dernier au Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, au chanteur d'expression kabyle, Ouazib Mohand Ameziane. Organisé par l'Office national des droits d'auteur et droits voisins, cet hommage entre dans le cadre de la célébration des quarante- deux ans de carrière de l'artiste kabyle, Ouazib Mohand Ameziane.Natif de Tizi Ouzou, mais installé à Alger depuis quelques années déjà, Ouazib Mohand Ameziane détient un répertoire riche de plus de 400 chansons. Cet artiste à la voix cristalline et à la poésie bien ciselée ?uvre depuis les années 70 à la promotion de la chanson d'expression berbère. Il a transité par plusieurs associations culturelles et de mouvements associatifs qui lui ont permis de côtoyer des figures de la chanson kabyle, à l'image de Bessaoud Mohand Arab, Mohand Ouharoun, ou encore Bahbouh Lahcen. L'artiste compte à son actif une soixantaine de cassettes magnétiques et une trentaine de CD. Ainsi, ils étaient tous là, sa famille, ses amis, ainsi que ses fans à venir nombreux assister à cet hommage rendu à l'un des défenseurs de la chanson kabyle. L'auditorium avait d'ailleurs du mal à contenir les convives. Des invités qui ont pu apprécier une riche programmation.
La soirée en question a été étrennée, tout d'abord, par la remise du Disque d'or et du trophée honorifique à l'artiste par, respectivement, le directeur de l'ONDA, Sami Bencheikh El-Hocine, et par le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir. D'une voix étranglée par l'émotion, perdant presque ses mots, Ouazib Mohand Ameziane nous confie en aparté qu'il était heureux que les organisateurs aient pensé à lui. «Je suis très content qu'on me rende hommage à l'issue d'une carrière artistique de quarante-sept ans. J'espère qu'il y aura d'autres hommages similaires à d'autres artistes algériens». Place ensuite à la partie artistique. Un orchestre riche de sept musiciens a été dirigé par une main de maître, Ahcène Nath Zaïm. L'orchestre en question a été soutenu par une chorale mixte.
Comme le veut la tradition dans ce genre d'événement, Ouazib Mohand Ameziane a pris son mandole pour gratifier l'assistance de quelques unes de ses innombrables chansons, dont A Thamurthiw (Mon pays), Al aâslama su horri (Bienvenue au pur), Math'vghidh adhak'neggal (Si tu veux que l'on te jure), JSK, aslem fellaouen (JSK, nous te saluons). A la fin de son jeu de scène, le chanteur n'a pas manqué de rappeler à son public la sortie d'un double album, contenant 16 titres. Par la suite, d'autres artistes se sont succédé sur scène pour interpréter à leur tour quelques standards, puisés du patrimoine musical kabyle. En effet, la toute jeune artiste à la voix prometteuse a chanté deux sublimes chansons, à savoir Oufigh doro dhil kaâ (J'ai trouvé un sou parterre) et un achwiq. Prenant le relais, une des choristes, Tinhinane, a interprété magistralement Oh aya zerzour de Na Cherifa et Thilawine, de Cherif Kheddam.


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