Algérie

Palais de la culture Moufdi Zakaria


Célébration de l?anniversaire de la reine Elizabeth II à Alger « To her majesty, the Queen ! », telle est la formule traditionnelle et consacrée formule souhaitant un heureux anniversaire à la reine d?Angleterre Elizabeth II par l?ambassadeur de Grande-Bretagne, à l?occasion de la célébration de ses 81 ans, avant-hier, au Palais de la culture d?Alger, et ce, en levant un toast à sa santé. Aussi, c?est dans l?enceinte du Palais de la culture Moufdi Zakaria, devenu pour la circonstance un « jardin anglais » où l?emblème algérien et l?Union Jack flottaient en guise de « trooping the colour » fêtant l?anniversaire de la souveraine (dont la cérémonie londonienne a été écourtée par la météo : la sempiternelle pluie, un charme), et ce, devant un aréopage constitué d?ambassadeurs, de ministres, de journalistes et autres convives de marque. L?ambassadeur de Grande-Bretagne, qui devrait quitter son poste à Alger, cet été, soulignera l?amitié britannico-algérienne : « Les relations entre la Grande-Bretagne et l?Algérie existent depuis longtemps, depuis 1535. Aujourd?hui, nous entretenons toujours des relations amicales, économiques, culturelles et politiques... ». Sur le plan culturel, l?ambassadeur de Grande-Bretagne a annoncé la réouverture du British Council (centre culturel britannique) à Alger, très fréquenté dans les années 1980. Ainsi, le British Council organise, début juillet, des ateliers linguistiques, didactiques et pédagogiques pour des enseignants d?anglais exerçant dans différents établissements en Algérie. Aussi, en l?honneur de cette célébration royale, l?orchestre écossais Neilston and District a donné un spectacle pour la première fois en Algérie au grand bonheur de l?assistance. De la musique tout juste sortie des highlands. Celle des cornemuses et puis surtout, l?incontournable marque de fabrique : le fameux kilt, cette jupe écossaise qu?arborent les danseurs et danseuses. Ce fut un concert vraiment acoustique, éolien et aérien empli de grâce et autre dépaysement festif. Une chorégraphie agréable - qui est nullement une douche écossaise, au contraire une touche scottish ! - altière et joviale emmenée, portée et transportée par des sections de percussions (batterie, tambours à timbre), ténor et basse. Cet ensemble est sous la direction orchestrale de Willim Martin (percussions) et Lain Mcdonald pour la cornemuse. L?orchestre de cornemuses Nielston and District a été formé il y 25 ans. Une formation de Glasgow ayant vocation de promouvoir la musique, la danse et la culture aussi bien au Royaume-Uni que dans le monde. Alors, God Save the Queen (pas le groupe de rock) et bien sûr, sans le couplet des Sex Pistols.
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