? Après plusieurs reports, le Tribunal d'Es Sénia a prononcé, la fin de la semaine écoulée, une exécution provisoire en faveur du collectif des coacquéreurs de la formule location-vente du programme AADL 2 qui avait déposé une plainte, auprès de la chambre administrative, contre l'Agence d'amélioration et de développement du logement, pour «défaillance dans la gestion immobilière».Si le jugement est confirmé, dans les prochaines semaines, les coacquéreurs du programme AADL 2 ne devront plus s'acquitter des charges mensuelles, soutiennent des délégués des concernés qui estiment que cette exécution provisoire est une «victoire symbolique contre cette Agence».
La plainte pour défaillance dans la gestion immobilière des cités AADL 2 avait été déposée, depuis plusieurs mois, par des habitants des deux cités location-vente, à Aïn El Beïda devant la chambre administrative du Tribunal d'Oran. Cependant, le Tribunal d'Oran s'est déclaré, en mai dernier, incompétent, invoquant l'incompétence territoriale, vu que toutes les cités location-vente et la quasi-totalité des chantiers du programme AADL 2 (à l'exception de ceux de Haï Bouâmama), ne sont pas implantées dans la commune d'Oran. Les bénéficiaires du programme AADL 2, qui ont mandaté un avocat pour ester en justice l'Agence, réclament la suppression de toutes les charges mensuelles estimées à près 2.800 dinars. Ils avaient chargé un huissier de justice de relever tous les «manquements dans la gestion immobilière, en particulier dans les cités AADL 2, à Aïn El Beïda».Des délégués des concernés ont rencontré des responsables de la gestion immobilière, à l'Agence AADL, pour dénoncer les graves défaillances. Les concernés avaient déjà lancé une campagne de boycott, relativement suivie par les bénéficiaires, du paiement des charges mensuelles qualifiées d'« abusives » jusqu'à la satisfaction de leurs revendications qui concernent notamment l'amélioration des prestations de gestion immobilière. Les locataires-acquéreurs ont cotisé pour payer les frais d'un avocat.
Des locataires-acquéreurs, à l'est du pays, ont déjà obtenu gain de cause devant la justice suite à une plainte contre l'Agence, rappelle-t-on. Selon les coacquéreurs, les nouvelles cités attribuées à Aïn El Beida manquent cruellement de toutes les commodités (commerces, terrains de jeux...) et l'entretien des parties communes, telles les cages d'escaliers et les halls d'entrée, est « défaillant ». Les bénéficiaires du programme AADL 2 ont été relogés, dans des cités dortoirs dénudées de tous les équipements publics d'accompagnement.
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Posté Le : 20/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com