Algérie

Pagaille à la station Khemisti



La pagaille règne au niveau de la station Khemisti qui, à l'évidence, est submergée par le nombre de bus assurant plusieurs dessertes différentes.

En effet, cette situation a été remarquée particulièrement après la délocalisation d'une douzaine de bus privés desservant la ligne centre-ville Nouvelle ville Ali Mendjeli à partir de la station du Bardo. Ce contingent de véhicules est venu s'ajouter aux 18 autres qui assurent cette même desserte à partir de la station Khemisti créant une bousculade et donnant lieu, chaque jour, à des accrochages et des échauffourées entre les opérateurs parce qu'il n'y a pas assez de place pour stationner et chacun est obligé de «tourner en rond» en attendant son tour pour charger. La circulation se complique alors davantage au niveau de l'avenue des Combattants et de l'avenue Aouati Mostefa, axes qui sont empruntés chaque jour, à l'aller et au retour, par des dizaines de véhicules de transport en commun.

 A l'évidence, l'organisation mise en place par le syndicat des transporteurs n'est pas respectée par certains conducteurs et receveurs qui prennent tout leur temps pour faire le plein de passagers avant de quitter la station, alors que le temps d'arrêt est limité à dix minutes pour chaque véhicule, ce qui ajoute à la confusion et fait monter la tension. Bref, selon plusieurs opérateurs, la situation devient intenable et la seule solution réside dans la diminution du nombre de véhicules qui y sont affectés. Entre-temps, si un petit nombre a accepté la proposition du syndicat de travailler un jour sur deux, nombreux sont ceux qui ont arrêté toute activité.

 Pour rappel, l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNACT) a programmé un débrayage de deux jours, les 20 et 21 avril, afin, dit M. Bousmid, secrétaire général du bureau de wilaya de l'UNACT, d'attirer l'attention des autorités, ainsi que de l'opinion publique, sur les difficultés qu'endure leur corporation et sur le silence observé par les autorités compétentes, à savoir la direction du transport. Celle-ci, par la voix de son directeur, M. Jouini, avait, rappelons-le, fait savoir que la situation au niveau de la station incriminée est tout à fait normale et que les revendications avancées par les plaignants «ne sont pas du tout fondées».

 Enfin des usagers se plaignent que des transporteurs ont procédé unilatéralement à une augmentation illicite des tarifs, notamment sur certaines lignes interurbaines où les receveurs encaissent 15 dinars au lieu de 13. Interrogé à ce sujet, M. Bousmid a déclaré que ceux qui en sont responsables se placent en dehors de la réglementation car, jusqu'à présent, le prix du ticket de transport interurbain est de 13 dinars.




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