Algérie

Pagaille à l'aéroport d'Alger



Le personnel navigant commercial de la compagnie Air Algérie a poursuivi sonmouvement de grève, pour lesecond jour hier, provoquant une grande pagaille à l'aéroport d'Alger.Le personnel navigant commercial de la compagnie Air Algérie a poursuivi sonmouvement de grève, pour lesecond jour hier, provoquant une grande pagaille à l'aéroport d'Alger.
Les usagers de la compagnie ne savaient plus à quel saint se vouer, en se retrouvant comme otages dans ce nouveau bras-de-fer entre les employés et la direction d'Air Algérie. Un conflit qui pourrait durer dans le temps, suite à des licenciements opérés parmi les grévistes.La direction d'Air Algérie avait déclaré, avant-hier soir, la grève du PNC d'illégale du fait qu'elle ait été entamée sans préavis.
Les PNC répondent à la direction
"Initialement, la grève devait durer deux à trois heures, mais une heure après son déclenchement, des responsables de la compagnie sont venus avec des décisions de suspension d'une quarantaine de collègues, dont 7 syndicalistes", a raconté Tamani Ziriat, membre du syndicat autonome des PNC. Pour elle, la décision de suspendre les grévistes a mis de l'huile sur le feu, et en réponse, "le Collectif a décidé de poursuivre la grève". "Des syndicalistes ont été suspendus, alors que c'est le Collectif des PNC qui a enclenché la grève, et non le syndicat", remarque Mme Ziriat. "Aujourd'hui, les sept syndicalistes suspendus ont reçu des convocations de la justice", ajoute Mme Ziriat. Alors que le conflit s'enlise, Mme Ziriat assure que les PNC "n'ont formulé aucune revendication salariale".
"La direction veut gagner l'opinion publique, en disant que nous réclamons 50 millions d'augmentation, alors qu'aucune revendication salariale n'a été formulée jusqu'à présent", assure Mme Ziriat. En revanche, les PNC ont décidé de passer à l'action, pour dénoncer "les abus et le favoritisme" de la direction, dans la programmationdes vols. "Il y a des PNC qui font plus d'heures de vol que d'autres. Il y a aussi des PNC qui sont favorisés, et qui sont affectés sur des vols plus intéressants que d'autres", détaille Mme Ziriat. La syndicaliste qui fait partie des personnes suspendues ajoute : "les PNC sont en grève pour se plaindre de leurs conditions de travail déplorables et de l'état de délabrement des lieux où ils se réunissent". "C'est indigne d'une compagnie comme Air Algérie", regrette Mme Ziriat, en justifiant le recours à la grève surprise, par le fait que les PNC "n'en peuvent plus ". "La corporation n'en peut plus. Rien n'est respecté.
On a eu des négociations avec la direction depuis une année et aucune avancée, aucune mesure n'a été prise", explique Mme Ziriat, qui dénonce l'absence de dialogue avec la direction de la compagnie."Aucune invitation de la partde la DG pour discuter de nos revendications", assure la syndicaliste, en mettant en garde contre l'utilisation par Air Algérie de saisonniers, pour remplacer les PNC grévistes. "Cela peut compromettre la sécurité des passagers", avertit Mme Ziriat.
Les usagers de la compagnie ne savaient plus à quel saint se vouer, en se retrouvant comme otages dans ce nouveau bras-de-fer entre les employés et la direction d'Air Algérie. Un conflit qui pourrait durer dans le temps, suite à des licenciements opérés parmi les grévistes.La direction d'Air Algérie avait déclaré, avant-hier soir, la grève du PNC d'illégale du fait qu'elle ait été entamée sans préavis.
Les PNC répondent à la direction
"Initialement, la grève devait durer deux à trois heures, mais une heure après son déclenchement, des responsables de la compagnie sont venus avec des décisions de suspension d'une quarantaine de collègues, dont 7 syndicalistes", a raconté Tamani Ziriat, membre du syndicat autonome des PNC. Pour elle, la décision de suspendre les grévistes a mis de l'huile sur le feu, et en réponse, "le Collectif a décidé de poursuivre la grève". "Des syndicalistes ont été suspendus, alors que c'est le Collectif des PNC qui a enclenché la grève, et non le syndicat", remarque Mme Ziriat. "Aujourd'hui, les sept syndicalistes suspendus ont reçu des convocations de la justice", ajoute Mme Ziriat. Alors que le conflit s'enlise, Mme Ziriat assure que les PNC "n'ont formulé aucune revendication salariale".
"La direction veut gagner l'opinion publique, en disant que nous réclamons 50 millions d'augmentation, alors qu'aucune revendication salariale n'a été formulée jusqu'à présent", assure Mme Ziriat. En revanche, les PNC ont décidé de passer à l'action, pour dénoncer "les abus et le favoritisme" de la direction, dans la programmationdes vols. "Il y a des PNC qui font plus d'heures de vol que d'autres. Il y a aussi des PNC qui sont favorisés, et qui sont affectés sur des vols plus intéressants que d'autres", détaille Mme Ziriat. La syndicaliste qui fait partie des personnes suspendues ajoute : "les PNC sont en grève pour se plaindre de leurs conditions de travail déplorables et de l'état de délabrement des lieux où ils se réunissent". "C'est indigne d'une compagnie comme Air Algérie", regrette Mme Ziriat, en justifiant le recours à la grève surprise, par le fait que les PNC "n'en peuvent plus ". "La corporation n'en peut plus. Rien n'est respecté.
On a eu des négociations avec la direction depuis une année et aucune avancée, aucune mesure n'a été prise", explique Mme Ziriat, qui dénonce l'absence de dialogue avec la direction de la compagnie."Aucune invitation de la partde la DG pour discuter de nos revendications", assure la syndicaliste, en mettant en garde contre l'utilisation par Air Algérie de saisonniers, pour remplacer les PNC grévistes. "Cela peut compromettre la sécurité des passagers", avertit Mme Ziriat.


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