Algérie

Pacte économique et social



Pacte économique et social
Le président de la Confédération algérienne du patronat, Boualem M'rakach, estime qu'il faut légiférer le pacte économique et social, dont la signature est prévue lors de la prochaine réunion tripartite qui aura lieu le23 février. Le document, "rassemble les parties prenantes en vue d'établir des alliances de partenariat stratégique autour d'objectifs et d'actions visant à projeter le futur commun de la société dans le domaine économique et social". Il est basé sur une logique de partenariat pour le développement et prend appui sur les engagements de tous les partenaires, le gouvernement, les organisations patronales et l'UGTA. Dans le projet de pacte, les engagements de chacune des parties sont clairement mentionnés. "Les engagements des parties signataires du pacte seront déclinés en plans d'action, élaborés par chaque partie pour ce qui la concerne, incluant des objectifs opérationnels et adossés à des indicateurs de mesure", souligne le document évoquant l'évaluation périodique des engagements dans le cadre des réunions tripartites regroupant le gouvernement, les organisations patronales signataires et l'UGTA. Le projet de pacte, "conclu pour une période de cinq ans", propose la mise en place "à la diligence du gouvernement, d'un comité national de suivi associant toutes les parties prenantes au pacte". Pour le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakach, il ne suffit pas de réviser le pacte, il faut mettre en place un modus operandi pour qu'il soit "réellement" mis en ?uvre sur le terrain. Il faut, a-t-il estimé, "légiférer le pacte national économique et social afin qu'il soit appliqué". En vieux routier du mouvement patronal, le président de la CAP estime qu'"un dispositif législatif sera nécessaire pour traduire la volonté des contractants". Boualem M'rakach insiste, également, sur la nécessité de mettre en place des étapes d'évaluation de la mise en ?uvre du pacte."Il faut un plan d'action sur une année et au maximum deux années", suggère-t-il. M. M'rakech indique que "le pacte de 2006 a été considéré comme une avancée remarquable par les institutions internationales". La situation fait apparaître que bien que les lignes directrices aient été respectées, les objectifs fixés par l'ancien pacte n'ont pas été atteints. Malgré des avancées notoires, dans certains domaines, il est patent que les résultats obtenus sont insuffisants. Comme pour souligner la place accordée à l'entreprise dans l'ancien pacte, le président de la Cap a lu des passages de l'ancien pacte. "La croissance économique, la création de l'emploi décent et la distribution des revenus sont fondamentalement le fait des entreprises, de leur productivité et de leur rentabilité. À ce titre, l'entreprise est la source essentielle de création de richesses économiques ; nulle politique de développement ne peut désormais être rentable si elle n'inscrit pas parmi ses priorités la promotion de l'entreprise, tout comme nulle politique économique ne sera bénéfique pour la nation, si l'entreprise qui anime le marché et qui vit du marché ne projette pas sa propre prospérité dans le cadre d'une prospérité nationale", a-t-il relevé. "L'option érigeant le secteur privé en tant qu'acteur principal du développement économique national constitue un choix stratégique qui sera consolidé davantage dans les années à venir. La privatisation des entreprises publiques économiques (EPE), menée dans un cadre transparent, constitue l'un des éléments de la démarche globale de développement national", souligne l'ancien pacte. "Le Pacte national économique et social rassemble les parties prenantes en vue d'établir des alliances de partenariat stratégique autour d'objectifs et d'actions visant à projeter le futur commun de la société, dans le domaine économique et social. Il est basé sur une logique de partenariat pour le développement et prend appui sur les engagements de tous les partenaires sociaux en faveur des objectifs d'une croissance durable et forte, et d'une répartition équitable des fruits du développement", a ajouté M. M'rakach, pour qui l'ancien pacte constitue "une avancée majeure".M. R.NomAdresse email




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