Ouyahia s'oppose à Derbal

Le plaidoyer du président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections(HIISE), Abdelwahab Derbal, pour la révision de la loi organique portant régime électoral ne suscite pas l'unanimité.Le plaidoyer du président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections(HIISE), Abdelwahab Derbal, pour la révision de la loi organique portant régime électoral ne suscite pas l'unanimité.
C'est le cas d'Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, qui l'a d'ailleurs indiqué de vive voix. Invité hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale en sa qualité de premier responsable du RND, Ahmed Ouyahia, qui a aussi endossé parfois son costume de Premier ministre, a déclaré n'être pas d'accord avec la proposition émise par le président de la HIISE. Pour lui, en effet, cette loi électorale n'a été promulguée qu'en 2016.
En somme, pour Ouyahia, ce texte est tout récent et il faudrait attendre quelques temps les effets de son application sur le terrain avant de procéder à sa révision. Une position on ne peut plus claire. Abdelwahab Derbal a plaidé à maintes reprises, ces derniers temps, pour la revision du code électoral arguant qu'il comporte plusieurs anomalies et dysfonctionnements. Il a aussi plaidé en faveur du retrait de l'administration de la gestion d'une partie de l'opération électorale. Il a critiqué ouvertement l'implication de l'administration dans l'exclusion de plusieurs candidats en considérant qu'elle n'a pas fait preuve de neutralité.
Là aussi Ouyahia n'a pas partagé cet avis car pour lui le rôle de l'organisation des élections doit relever des prérogatives de l'administration. «Les économistes font de la théorie, alors que le gouvernement doit gérer les problèmes du pays et surtout doit trouver des alternatives», a en outre déclaré Ahmed Ouyahia. Concernant les les élections locales du 23 novembre prochain Il a a indiqué que « son parti table sur la jeunesse qui représente une grosse part des candidats qui ont selon ses dires dans leur grande majorité un niveau de formation élevé, dont des milliers de diplômés universitaires. »
«De plus, beaucoup de candidats ont déjà une expérience dereprésentation au sein des assemblées élues locales et parfois même du Parlement. Un grand nombre d'entre eux dispose également d'une expérience de gestion dans différentes administrations et entreprises », a-t-il souligné.
D'ailleurs avec lelangage des chiffres, l'invité de la rédaction,a déclaré que son parti participera aux élections locales avec 48 listes pourles APW et 1.521 listes pour les APC. Ila précisé, à ce propos, que « 69 % descandidats sont âgés de moins de 45 ans, 90 % ont un niveau universitaire, tandis que le nombre de femmes a atteint 24 %, tout en sachant qu'il y a 800 communes où la loi n'exige pas de femmes dans les listes ». Concernant la réforme de l'Ecole,Ahmed Ouyahia, estime que celle-ci esten train d'être mise en oeuvre, exprimant par ailleurs son souhait de voir l'institutionscolaire, soustraite « aux batailles idéologiques et politiciennes. »
Dans lemême registre, le chef du RND s'et montré vent debout co tre l'instrumentalisation de la religion, rappelant que la tragédie nationale vécue dans les années 90 est la conséquence de cette exploitation de la religion par un parti politiquequi a « fait du Coran, un patrimoine communà son programme politique. » Le chef du RND fait part de son étonnementde voir des partis politiques s'irriter, après sa réunion avec les partis de la majorité présidentielle au Palais du gouvernement.«
Nous sommes un quarteron de partisqui soutiennent le programme duPrésident, il est normal qu'on tienne desréunions de consultations pour coordonnernotre action à la veille de l'ouverturedu débat sur la loi de finances. » Mais,ajoute Ouyahia, la porte du Palais du gouvernementest ouverte à tous les partis quisouhaitent avoir un dialogue avec le gouvernement.Par aileurs, Ouyahia trouve que l'ancien ministre de l'Energie, ChakibKhelil, a subi « beaucoup d'injustices » . "Ce que Sonatrach a vécu, je l'ai dit, jele redis et le redirai jusqu'au jour où jefermerai les yeux, beaucoup d'injusticesont été commises", a affirmé M. Ouyahia
C'est le cas d'Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, qui l'a d'ailleurs indiqué de vive voix. Invité hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale en sa qualité de premier responsable du RND, Ahmed Ouyahia, qui a aussi endossé parfois son costume de Premier ministre, a déclaré n'être pas d'accord avec la proposition émise par le président de la HIISE. Pour lui, en effet, cette loi électorale n'a été promulguée qu'en 2016.
En somme, pour Ouyahia, ce texte est tout récent et il faudrait attendre quelques temps les effets de son application sur le terrain avant de procéder à sa révision. Une position on ne peut plus claire. Abdelwahab Derbal a plaidé à maintes reprises, ces derniers temps, pour la revision du code électoral arguant qu'il comporte plusieurs anomalies et dysfonctionnements. Il a aussi plaidé en faveur du retrait de l'administration de la gestion d'une partie de l'opération électorale. Il a critiqué ouvertement l'implication de l'administration dans l'exclusion de plusieurs candidats en considérant qu'elle n'a pas fait preuve de neutralité.
Là aussi Ouyahia n'a pas partagé cet avis car pour lui le rôle de l'organisation des élections doit relever des prérogatives de l'administration. «Les économistes font de la théorie, alors que le gouvernement doit gérer les problèmes du pays et surtout doit trouver des alternatives», a en outre déclaré Ahmed Ouyahia. Concernant les les élections locales du 23 novembre prochain Il a a indiqué que « son parti table sur la jeunesse qui représente une grosse part des candidats qui ont selon ses dires dans leur grande majorité un niveau de formation élevé, dont des milliers de diplômés universitaires. »
«De plus, beaucoup de candidats ont déjà une expérience dereprésentation au sein des assemblées élues locales et parfois même du Parlement. Un grand nombre d'entre eux dispose également d'une expérience de gestion dans différentes administrations et entreprises », a-t-il souligné.
D'ailleurs avec lelangage des chiffres, l'invité de la rédaction,a déclaré que son parti participera aux élections locales avec 48 listes pourles APW et 1.521 listes pour les APC. Ila précisé, à ce propos, que « 69 % descandidats sont âgés de moins de 45 ans, 90 % ont un niveau universitaire, tandis que le nombre de femmes a atteint 24 %, tout en sachant qu'il y a 800 communes où la loi n'exige pas de femmes dans les listes ». Concernant la réforme de l'Ecole,Ahmed Ouyahia, estime que celle-ci esten train d'être mise en oeuvre, exprimant par ailleurs son souhait de voir l'institutionscolaire, soustraite « aux batailles idéologiques et politiciennes. »
Dans lemême registre, le chef du RND s'et montré vent debout co tre l'instrumentalisation de la religion, rappelant que la tragédie nationale vécue dans les années 90 est la conséquence de cette exploitation de la religion par un parti politiquequi a « fait du Coran, un patrimoine communà son programme politique. » Le chef du RND fait part de son étonnementde voir des partis politiques s'irriter, après sa réunion avec les partis de la majorité présidentielle au Palais du gouvernement.«
Nous sommes un quarteron de partisqui soutiennent le programme duPrésident, il est normal qu'on tienne desréunions de consultations pour coordonnernotre action à la veille de l'ouverturedu débat sur la loi de finances. » Mais,ajoute Ouyahia, la porte du Palais du gouvernementest ouverte à tous les partis quisouhaitent avoir un dialogue avec le gouvernement.Par aileurs, Ouyahia trouve que l'ancien ministre de l'Energie, ChakibKhelil, a subi « beaucoup d'injustices » . "Ce que Sonatrach a vécu, je l'ai dit, jele redis et le redirai jusqu'au jour où jefermerai les yeux, beaucoup d'injusticesont été commises", a affirmé M. Ouyahia