Les services du Premier ministère ont informé, hier, les responsables du FCE que le Premier ministre ne pourra pas assister à la rencontre.Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ne prendra, finalement, pas part à la première édition de l'exposition-conférence sur la transition énergétique ayant pour thème "Réussir la stratégie nationale des énergies renouvelables à l'horizon 2030" qu'organisent, à partir d'aujourd'hui et pour trois jours, le Forum des chefs d'entreprise, Sonatrach et Sonelgaz. Selon une source de l'organisation patronale, le Premier ministre devait inaugurer l'exposition, visiter les stands des exposants, avant de prononcer un discours d'ouverture de la conférence. Les services du Premier ministère ont informé, hier, les responsables du FCE que le Premier ministre ne pourra pas assister à la rencontre. Selon notre source, le discours d'ouverture de la conférence sera prononcé par le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. En plus du ministre de l'Energie, quatre à cinq autres ministres prendront part à la rencontre. Notre source évoque, entre autres, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, le ministre des Finances et celui de l'Industrie et des Mines. L'annulation de la participation du Premier ministre suscite des interrogations. Elle semble signifier qu'Ahmed Ouyahia prend ainsi ses distances du FCE qui a pris part à la "tripartite-bis", tenue sous l'égide du FFS, qui a abouti à l'annulation de ce qui avait été entre le gouvernement, l'UGTA et le FCE. Cette annulation est venue jeudi dernier sous la forme d'une instruction présidentielle dans laquelle il est indiqué que tout projet d'ouverture de capital ou de cession d'actifs des entreprises publiques économiques doit avoir l'accord préalable du chef de l'Etat. Plusieurs observateurs ont interprété cette instruction comme un rappel à l'ordre. Selon une "source autorisée" citée par l'APS, "la décision est un acte politique visant à apporter un surcroît de transparence, d'équité et d'efficience de ce partenariat public-privé, souvent sujet à des suspicions et des interprétations abusives l'assimilant à un bradage du patrimoine public". L'objectif recherché à travers l'organisation de la première édition de l'exposition-conférence sur la transition énergétique est de convaincre les pouvoirs publics d'ouvrir ce secteur au privé algérien. "Le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique", estime l'organisation patronale. Pour le FCE, une transition énergétique couplée à la diversification économique doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles, et ainsi, offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois. Rappelant le programme national de développement des énergies renouvelables, le FCE indique qu'un appel d'offres sera lancé dans les prochaines semaines pour le développement de 4 GW de solaire photovoltaïques sur une période 4 à 6 ans. "Cette première étape représente un total d'investissement de 4 à 5 milliards de dollars", précise l'organisation patronale. "Il est impératif que le secteur privé et le secteur public algériens jouent un rôle actif pour que ce projet ait des retombées économiques et sociales positives sur l'Algérie allant au-delà de la préservation du potentiel d'exportation d'hydrocarbures", plaide le FCE.
Meziane Rabhi
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Posté Le : 17/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabhi Meziane
Source : www.liberte-algerie.com