Algérie

Ouyahia, la chute d'un dinosaure



La convocation de l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, par le tribunal de Sidi M'hamed, est perçu par de nombreux observateurs, comme un signe qui ne trompe pas sur la volonté de la justice de faire toute la lumière sur de nombreuses affaires de corruption.La convocation de l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, par le tribunal de Sidi M'hamed, est perçu par de nombreux observateurs, comme un signe qui ne trompe pas sur la volonté de la justice de faire toute la lumière sur de nombreuses affaires de corruption.
Selon l'information rapportée avanthier soir par la chaine de télévision publique, l'ENTV, dans son JT de 20H, cette convocation est liée à des enquêtes sur des affaires de corruption et pour "des affaires de dilapidation des eniers publics et de privilèges indus". Ahmed Ouyahia a été convoqué, au même titre que le ministre des Finances, Mohamed Loukal. Les deux devaient comparaitre hier, devant le tribunal de Sidi M'hamed.
Selon de nombreuses sources, cette convocation a un rapport directe, avec la question du financement non conventionnel, communément appelé la planche à billets. Pour faire face aux besoins du financement du Trésor public, le gouvernement a eu recours à la planche à billets et, ainsi, des milliers de milliards de dinars ont été créés et repartis sur de nombreux secteurs. Le chiffre excact de ce montant, comme publié par la Banque d'Algerie, est de 6.500 milliards de dinars. Et alors que tout se passait de façon ordinaire, la Banque d'Algerie émet, au début du mois d'avril, une note dans laquelle elle indique que le pays aurait pu ne jamais recourir à cette operation.
En tout cas, la Banque des banques soutient cette thèse, sur la base d'analyses de ses experts. Mais, la Banque d'Algerie ne s'arrête pas à ce point, et indique que c'est le Premier ministère n'a pas tenu compte de l'avis de ses experts, en forçant donc le passage à cette opération de planche à billets. Une opération sur laquelle pèse de grands soupçons d'irrégularité et de malversations, puisque des dizaines, ou voire même des centaines de milliards de dinars, sonnants et trébuchants, se seraient volatilisés ou pris la direction des poches de certains hommes d'affaires, qui ont pignon sur rue sur la place d'Alger. Dans ce registre, c'est surtout la famille Kouninef qui est le plus cité par la vox populi. En tout cas, cette affaire, qui est maintenant entre les mains de la justice, a suscité la curiosité de l'opinion publique, ce d'autant que personne ne s'attendait à ce que l'ancien Premier ministre,
Ahmed Ouyahia, soit convoqué par la justice, lui qui était tout puissant, il y 'a seulement quelques semaines. On comprend, dès lors, pourquoi il y'avait une grande foule devant le tribunal de Sidi Mhamed. Des centaines de personnes se sont en effet massés hier devant ce tribunal, pour attendre l'arrivée d'Ahmed Ouyahia. Certains sont venus avec des pots de yaourt, pour rappeler à l'ancien Premier ministre ses déclarations blessantes. A l'heure ou nous mettons sous presse, Ouyahia ne s'est pas encore manifesté.
Selon l'information rapportée avanthier soir par la chaine de télévision publique, l'ENTV, dans son JT de 20H, cette convocation est liée à des enquêtes sur des affaires de corruption et pour "des affaires de dilapidation des eniers publics et de privilèges indus". Ahmed Ouyahia a été convoqué, au même titre que le ministre des Finances, Mohamed Loukal. Les deux devaient comparaitre hier, devant le tribunal de Sidi M'hamed.
Selon de nombreuses sources, cette convocation a un rapport directe, avec la question du financement non conventionnel, communément appelé la planche à billets. Pour faire face aux besoins du financement du Trésor public, le gouvernement a eu recours à la planche à billets et, ainsi, des milliers de milliards de dinars ont été créés et repartis sur de nombreux secteurs. Le chiffre excact de ce montant, comme publié par la Banque d'Algerie, est de 6.500 milliards de dinars. Et alors que tout se passait de façon ordinaire, la Banque d'Algerie émet, au début du mois d'avril, une note dans laquelle elle indique que le pays aurait pu ne jamais recourir à cette operation.
En tout cas, la Banque des banques soutient cette thèse, sur la base d'analyses de ses experts. Mais, la Banque d'Algerie ne s'arrête pas à ce point, et indique que c'est le Premier ministère n'a pas tenu compte de l'avis de ses experts, en forçant donc le passage à cette opération de planche à billets. Une opération sur laquelle pèse de grands soupçons d'irrégularité et de malversations, puisque des dizaines, ou voire même des centaines de milliards de dinars, sonnants et trébuchants, se seraient volatilisés ou pris la direction des poches de certains hommes d'affaires, qui ont pignon sur rue sur la place d'Alger. Dans ce registre, c'est surtout la famille Kouninef qui est le plus cité par la vox populi. En tout cas, cette affaire, qui est maintenant entre les mains de la justice, a suscité la curiosité de l'opinion publique, ce d'autant que personne ne s'attendait à ce que l'ancien Premier ministre,
Ahmed Ouyahia, soit convoqué par la justice, lui qui était tout puissant, il y 'a seulement quelques semaines. On comprend, dès lors, pourquoi il y'avait une grande foule devant le tribunal de Sidi Mhamed. Des centaines de personnes se sont en effet massés hier devant ce tribunal, pour attendre l'arrivée d'Ahmed Ouyahia. Certains sont venus avec des pots de yaourt, pour rappeler à l'ancien Premier ministre ses déclarations blessantes. A l'heure ou nous mettons sous presse, Ouyahia ne s'est pas encore manifesté.


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