Algérie

Ouyahia illumine les idées noires



Ouyahia illumine les idées noires
Comme attendu, Ouyahia s'est présenté hier face aux parlementaires de la Chambre basse, pour soutenir son programme d'action d'ajustement ou de réajustement structurel, suivant les analyses qu'on peut tirer d'un vaste logiciel qui demanderait absolument à passer en phase opérationnelle, dans une conjoncture économique et financière, pour le moins préoccupante.La persistance des inquiétudes citoyennes érode la confiance placée dans la politique gouvernementale, de jour en jour, et il n'est nullement exagéré, d'admettre que les clarifications du Premier ministre sont venues à point nommé pour convaincre les sceptiques, que le nouveau modèle de croissance portant la touche d'Ouyahia, est porteur d'un réel espoir.
Le Premier ministre a tenté de rassurer par son discours en mettant l'accent sur les fondamentaux de l'action future de l'exécutif que sont : le parachèvement du programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika, plébiscité par les Algériens en 2014, également par la plupart des partis politiques, y compris ceux qui se vautrent dans une opposition de façade, ensuite, il a appuyé sur l'exigence de ne pas baisser la garde pour préserver la sécurité du pays et des Algériens dans un souci de garantir la stabilité et l'intégrité de la nation, en déployant et en vulgarisant la démocratie à l'ensemble des institutions, avec l'esprit d'une réelle justice sociale où le droit primerait sur toute autre considération.
Parmi les priorités retenues par le gouvernement Ouyahia figurent «la sauvegarde de l'indépendance financière»de l'Algérie, ainsi «que l'intensification du développement économique dans tous les domaines» aux fins de parvenir «à une amélioration du progrès social, de la justice sociale et de la solidarité nationale». En fait, le Premier ministre s'est fait la résonance des préoccupations majeures de la population algérienne, une population largement abusée par des discours creux jusque-là, et des promesses non-tenues que la propagande d'Outre-mer alimente quotidiennement avec des journalistes à la solde des pays ennemis des Algériens.
Critiquer les tares d'une économie de la rente qui a montré ses faiblesses, soit, mais la critique qui ne propose rien comme solution de rechange pour sortir l'économie algérienne des déconvenues qu'elle subit, ne pourrait mener que vers des chemins truffés de bombes à fractionnements de l'Algérie. Les ennemis de l'Algérie n'en démordent pas et n'en démordront pas dans le but de réitérer les troubles meurtriers de la décennie des horreurs. Ouyahia est un fin politicien. Ouyahia sait que sa mission est délicate et qu'il devra escamoter des écueils dangereux.
Cet homme s'est cuirassé depuis belle lurette contre l'adversité, c'est pourquoi il propose comme palliatif aux financements classiques de l'économie algérienne, un mode de financement non conventionnel, sachant fort logiquement que sa réussite passe par une stérilisation de l'économie, notamment de ses parasites. Pour construire l'Etat de droit qu'évoque Ouyahia dans son programme d'action, il lui sera indispensable d'éviter les injustices, quels que fussent leurs auteurs ou instigateurs, car, le v?u du peuple est de ne plus entendre parler de déficit en matière d'application de la loi. Des lois dont nul ne sera au-dessus.


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