Algérie

OUYAHIA EN MEETING DANS LA VILLE DES GENÊTS : «Son printemps, l'Algérie l'a connu le 19 mars 1962 et en avril 1980»



Comme de tradition, pour les besoins de toutes les campagnes électorales qui se sont succédé depuis qu'il préside aux destinées du RND, Tizi-Ouzou a été, hier, une halte pour Ahmed Ouyahia.
L'ex-Premier ministre n'a pas voulu se montrer très original. Tout au long de son intervention, il s'est, en effet, exclusivement focalisé sur les acquis, ce qui a été réalisé durant le demi-siècle d'indépendance du pays pour se permettre aujourd'hui «la fantaisie de prêter de l'argent même au FMI». En ardent défenseur de l'Etat, le mentor désormais contesté du RND s'enorgueillira du fait de voir les émissaires de nombreux pays se bousculer à nos portes pour arracher des contrats, ce qui témoigne de la santé de l'Algérie, battant ainsi en brèche les arguments de ces jeunes qui veulent tenter l'aventure à l'étranger, et de citer l'exemple de l'une des destinations privilégiées des harraga, l'Espagne. Un peu plus politique, et après avoir réitéré son soutien au président de la République, Ouyahia expliquera dans la seconde partie de son intervention, pourquoi l'Algérie n'a pas été sujette au printemps arabe. C'est tout simple, à suivre son raisonnement : «L'Algérie n'a pas connu qu'un seul printemps ! Il y a eu d'abord le 19 Mars 1962 puis, comme pour couvrir d'éloges ses hôtes du jour, le Printemps berbère en 1980.» Puis, en dernière partie de sa sortie tizi-ouzéenne, Ouyahia évoquera l'importance des élections à venir et qui interviennent dans une conjoncture où, contrairement à ce que tout le monde soutient, les prérogatives des élus sont désormais renforcées. «Désormais, ils sont rares les cas dans lesquels les délibérations de l'APC sont remises en cause par la wilaya», assurait-il pour exhorter les futurs élus de son camp à foncer, notamment à Tizi-Ouzou, wilaya où seulement 30% ont été consommés de l'enveloppe qui lui a été consacrée pour le programme quinquennal 2010-2014.


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