Algérie

Ouyahia autorise le lancement de 41 zones industrielles



Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a autorisé, avant-hier, le lancement de réalisation de 41 nouvelles zones industrielles à travers 34 wilayas du territoire nationale, selon un communiqué rendu public par les services du Premier ministre.En tout, elles sont 30 zones industrielles à avoir bénéficié d'une enveloppe financière d'un montant de 99 milliards de dinars pour le lancement immédiat de leur réalisation qui sera parachevé d'ici l'année 2019, selon le communiqué. Les autres zones, au nombre de 11, se sont vues allouer un montant d'une valeur de 620 millions de dinars pour l'élaboration des études. Cette étape sera suivie du lancement de leur réalisation avec une dotation financière appropriée. Lesdites zones industrielles totalisant une superficie de plus de 8.000 ha, repartis à travers plusieurs régions du Nord et du Sud du pays, ajoute le Premier ministère.
Le même document indiqué que «toutes ces zones industrielles seront réalisées sous la direction des Walis territorialement concernés. En outre, sept autres zones industrielles en cours de réalisation sont sous la direction de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref)». Au total, près de 10.000 ha de foncier industriel aménagé qui seront «mis à la disposition des investisseurs à travers l'ensemble du territoire national». Il est à préciser, que conformément aux dispositions de la loi et aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika «l'ensemble de ces zones industrielles seront réalisées en dehors des terres agricoles», précise la même source.
Depuis la wilaya de Batna, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui avait précisé, il y a une semaine, au sujet des zones industrielles que le budget de l'Etat assure la réhabilitation et la prise en charge des grands projets, excluant que l'investissement soit une priorité pour l'Etat comme cela a été longtemps le cas. Le ministre avait souligné que «le temps est venu pour que l'économie et l'investissement générateur de richesses et d'emplois deviennent la première priorité de la commune». Nourredine Bedoui avait affirmé ceci en insistant sur l'importance des petites zones industrielles pour «dynamiser l'investissement et donner à la commune équilibre, richesse et responsabilité dans la création d'emplois».
Si la commune bouge dans le domaine de l'investissement, avait assuré le ministre «l'économie nationale bougera davantage». Pour rappel, il y a une semaine, le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi avait déclaré que l'Etat avait pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le foncier industriel au profit des investisseurs, notamment à travers la récupération du foncier non exploité. Le ministre avait reconnu, à ce propos, que le manque du foncier est l'un des principaux obstacles entravant l'investissement en Algérie eu égard, à la pression et à la spéculation exercées sur cette richesse.
L'article 104 de la loi de Finances 2018, amendant un article contenu dans la loi de finances complémentaire 2015 constitue l'une des récentes mesures visant à résoudre le problème du foncier.
Une taxe a été instituée dans l'article à la charge de tout bénéficiaire de terrain viabilisé à vocation industrielle par voie de cession, demeuré inexploité pendant une période supérieur à trois ans à compter de la date de son attribution. La taxe est fixée à 5% de la valeur vénale du terrain en question. La perception de cette taxe, n'exempte pas le bénéficiaire du terrain des éventuelles poursuites judiciaires pour la résiliation de la transaction.
Pour ce qui est des terrains fonciers industriels attribués par voie de concession, la non exploitation de ces terrains expose le concessionnaire à une procédure de déchéance en vertu de l'ordonnance n°04-08 du 1er septembre 2008, fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l'Etat destinées à la réalisation de projets d'investissement, avait indiqué le ministre.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)