Algérie

Ouyahia adapte l'économie à la conjoncture mondiale



Après le creusement enregistré en 2015 à -15,3%, le déficit du solde budgétaire global de l'Algérie devrait s'établir à -3,2% du PIB en 2017 et -1,1% en 2018 avant de poursuivre sa baisse pour représenter -0,5% du Pib en 2019 et 0,1% en 2020, selon les prévisions chiffrées du FMI contenues dans son rapport «moniteur des finances publiques».Ce constat est publié par le Fonds monétaire international, il y a un peu plus de deux mois prévoyant par anticipation un solde budgétaire global à -0,5% à partir de 2019, et à moins de 0,1% en 2020. La phase de l'équilibre total continueront à enregistrer de légers excédents à compter de 2020 n'atteignant pas plus de 0,3%, si les revenus pétroliers correspondront à 32,3% du PIB. Ce qui est largement plausible en considération de l'évolution de la demande mondiale. L'assainissement des finances publiques ne s'arrêtant pas au seul défi du rééquilibrage des budgets de fonctionnement, d'équipement et du déficit du compte courant, qui va nécessairement diminuer durant les années qui viennent. Il y aura de lieu d'appréhender les effets positifs à partir de 2018, de la décrue des importations non essentielles, du niveau extrêmement bas de la dette extérieure, des interventions salutaires de la Banque d'Algérie pour financer l'économie par le recours au financement non conventionnel, ainsi, que la décision de la même haute institution bancaire qui a récemment adopté un projet de règlement relatif au marché interbancaire des changes et aux instruments de couverture des risques de change, agissant, trop souvent en défaveur des investisseurs, et ravitailleur d'inflation importée. La série de décision prises par le gouvernement Ouyahia concernant le commerce extérieur, si elles font jaser dans le poulailler des éternels mécontents qui ne proposent rien pour sortir de la crise, devrait revoir leurs copies, à la lecture des chiffres ayant un rapport direct avec l'enregistrement du déficit commercial de l'Algérie qui a reculé en 2017 à 10,7 milliards de dollars contre un déficit en 2016 se perchant à 15,58 milliards de dollars, soit un recul de 31,3%, pendant que les exportations augmentent durant la même période de plus 14%. Le commerce extérieur de l'Algérie, l'un des secteurs-clefs pour la limitation de l'hémorragie des réserves de change est resté en deçà des prévisions de limitation des importations qui devaient clôturer l'année 2017 avec une réduction de l'ordre de 30 milliards de dollars. Cette réduction n'a reculé que d'un milliard de dollars. Ces réductions des importations par la suppression pure et simple des licences d'importation devaient favoriser la commercialisation des produits fabriqués en Algérie. Ouyahia, s'est fixé pour mission pour sortir de la crise, d'adapter l'économie à la conjoncture économique mondiale. Et c'est ce qu'il fait.


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