Ouyahia à Mostaganem

«La révision de la Constitution est du ressort du Président» Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a animé, hier, une rencontre avec les élus et les militants de son parti à la Maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de la ville de Mostaganem. Il a axé son discours sur le respect des grandes lignes du parti et conseillé aux élus et militants de se rapprocher plus du citoyen. En marge de ce rassemblement, une conférence de presse a été organisée dans l’après-midi, en présence des cadres du RND. Ouyahia y affirmera à nouveau qu’il soutient le programme du président de la République, surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale et cela «sans condition», précisera-t-il. Pour ce qui est de l’Alliance présidentielle entre le FLN, le RND et le MSP, «elle soutient fermement, fera-t-il remarquer, le programme du président». En ce qui concerne la révision de la Constitution, Ouyahia signalera que, si révision de la loi suprême il doit y avoir, «la décision en ce sens est du strict ressort du président de la République, les partis politiques étant là, bien évidemment, pour éventuellement procéder à son enrichissement». Pour un éventuel troisième mandat présidentiel de Bouteflika, le SG du RND a déclaré que «ce n’est ni le lieu ni le moment pour en discuter». Par ailleurs, il ne voit pas d’inconvénient à ce que le gouvernement actuel organise les prochaines élections parlementaires et locales, contrairement à ce qu’a déclaré le leader du MSP qui demande un changement radical de sa composante. Il a également déclaré, parlant de lui, qu’»il ne possède ni bus, ni camion, ni société; je suis tout simplement un cadre de l’Etat qui est au service de son pays». Enfin, abordant le plan international, notamment le drame que vit le peuple palestinien, il fera part de ses profonds regrets de voir les Palestiniens s’entretuer. «Fatah et Hamas devront prendre comme exemple, ajoutera-t-il, la Révolution algérienne de 1954 où tout le peuple algérien avait un seul objectif : combattre l’ennemi et aboutir à l’indépendance de l’Algérie».