Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a animé hier une conférence lendemain de la réunion du Conseil national de son parti.Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a animé hier une conférence lendemain de la réunion du Conseil national de son parti.
Ouyahia est revenu sur plusieurs questions d'actualité, en accordant unintérêt particulier à la décision duparti d'appeler Bouteflika à briguer un5eme mandat en 2019.Si Ahmed Ouyahia défend le 5e mandat, ilreconnait néanmoins "qu'il n'a pas eu à le(Bouteflika) consulter", sur cette question.
Le chef du RND ignore donc la position du président mais reste convaincu que"l'Algérie profonde est pour la candidaturedu chef de l'Etat, ainsi que les milliers defamilles qui ont bénéficié de logements. Sivous allez dans l'Algérie profonde voustrouverez des gens heureux qui souhaitentque le président fasse un autre mandat",avance Ouyahia, en ajoutant que dans lecas où le président réponde à cette appel,"l'Algérie ne perdra rien en optant pour lacontinuité".
Le président est-il en mesure de poursuivresa mission, vu son état de santé' Ouyahiaqui affirme que des rencontres ont eu lieuentre lui et le président, "assure que le gouvernementtravaille sur instruction deAbdelaziz Bouteflika qui a préservé, poursuit-il, ses capacités d'analyse et de gestion".Défendre un cinquième mandat ne va pascontre le principe de l'alternance au pouvoirdéfendu par la Constitution algérienne' S'adressant à l'opposition, le chef du RND lance : "l'alternance ne s'offrepas sur un plateau".
Saisie de cocaïne : Les points "positifs"
À chaque chose malheur est bon : un proverbe qui s'applique, selon AhmedOuyahia, à l'affaire des 701 kg de cocaïnesaisie au port d'Oran. Devant l'insistance de la presse, Ouyahia a fini par lâcher laposition de son parti concernant ce scandale.Et au RND on ne voit pas que lesaspects négatifs.
Son patron pense quecette affaire doit être considérée comme"un sujet de satisfaction".L'implication présumée des magistrats etd'autres personnalités influentes prouve, selon lui, que "personne n'est au-dessus dela loi", selon la lecture faite par le conférencier.Il rappelle qu'il avait personnellementalerté en 2012 "sur l'intrusion de l'argent sale dans la politique".
L'appel lancé aux piedx noirs : les "regrets" d'Ouyahia
"Je sais ce que pèsent nos compatriotes comme capacités d'ouverture de portes enAfrique et ce que pèsent aussi d'anciensd'Algérie, la communauté des pieds noirs,pour approcher des marchés", avait déclaréAhmed Ouyahia, début fin mai à l'ouverturede la cérémonie de remise du trophéeExport pour l'année 2017, organisée parle World Trade Center Algérie.Ce samedi, Ouyahia a exprimé ses regrets."Si c'était à refaire je ne referai pas unetelle déclaration tant que la société n'estpas prête à comprendre ces propos", aavoué Ouyahia, en soulignant que ses propos"ont été mal compris".
"Je suis un enfant du peuple"
Ouyahia est revenu sur l'accueil peu chaleureux qui lui a réservé des supporteurs de la JSK lors de la Coupe d'Algérie au stade du 5-Juillet. "Les insultes ont été proféréespar un minorité, entre 2.000 à 3.000 supporters",a-t-il minimisé, en affirmant«connaïtre ceux qui ont payé et incité lessupporteurs à proférer les insultes dont il a fait l'objet. Je suis un enfant du peuple,je connais les stades et je peux confirmer que ce n'est pas tous les supporters de la JSK qui ont agi ainsi", a-t-il relativisé.
Mesures économiques : "Le dernier mot revient au Président"
Appelé à commenter la décision du Président d'annuler certaines mesures prise par son gouvernement, Ouyahia a expliqué qu'il "était normal que des décisions soient prises en conseil des ministres". Il a rappelé d'ailleurs que ce n'est pas la première fois que des décisions soient remises en cause.
La question a pris ces jours ci de l'ampleur puisque "il s'agit de taxes", mais aussi parce que "c'est Ouyahia qui est à la tête du gouvernement". Sur la proposition du gouvernement d'instaurer la TVA sur les voitures assemblées en Algérie dans le cadre du projet de loi definances complémentaire pour 2018, Ouyahia a indiqué les "assembleurs bénéficient d'un régime des plus attractifs", énumérantles avantages qui sont accordés par l'Etat aux constructeurs automobiles. Avant d'ajouter :
"Tant mieux pour les si le Parlement a voté contre cette taxe". Ouyahia a souligné le "souci du gouvernement d'assurer la stabilité de lalégislation économique". Concernant les terres agricoles, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement a décidé de durcir la législation en vigueur, notamment celle qui concerne la déclassification des terrains agricoles pour éviter des abus.Cette restriction peut par contre selon lui,provoquer un problème de disponibilité deterrain pour les projets de l'habitat notamment.
Où va l'argent du financement non conventionnel '
Ahmed Ouyahia a défendu le recours au financement non conventionnel et a donné des chiffres sur la destination de cet argent. En 2017, le gouvernement a tiré,selon lui, "570 milliards de DA pour le budget". "Nous avons tiré encore plus d'argent pour régler d'autres problèmes" a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Trésor public "a sauvé la BNA en rachetant en cash 545 milliards de dinars", et il a mis aussi 15 milliards DA pour le financement de l'AADL.
Pour 2018, le gouvernement a pris 900 milliards DA pour le financement du déficit budgétaire et 500 milliards DA pour financer la Caisse nationale d'assurance sociale (Cnas) qui elle finance la Caisse nationale des retraités. "Sinon les retraité n'auraient peut être pas touché leur pension", a remarqué Ouyahia.
Ouyahia est revenu sur plusieurs questions d'actualité, en accordant unintérêt particulier à la décision duparti d'appeler Bouteflika à briguer un5eme mandat en 2019.Si Ahmed Ouyahia défend le 5e mandat, ilreconnait néanmoins "qu'il n'a pas eu à le(Bouteflika) consulter", sur cette question.
Le chef du RND ignore donc la position du président mais reste convaincu que"l'Algérie profonde est pour la candidaturedu chef de l'Etat, ainsi que les milliers defamilles qui ont bénéficié de logements. Sivous allez dans l'Algérie profonde voustrouverez des gens heureux qui souhaitentque le président fasse un autre mandat",avance Ouyahia, en ajoutant que dans lecas où le président réponde à cette appel,"l'Algérie ne perdra rien en optant pour lacontinuité".
Le président est-il en mesure de poursuivresa mission, vu son état de santé' Ouyahiaqui affirme que des rencontres ont eu lieuentre lui et le président, "assure que le gouvernementtravaille sur instruction deAbdelaziz Bouteflika qui a préservé, poursuit-il, ses capacités d'analyse et de gestion".Défendre un cinquième mandat ne va pascontre le principe de l'alternance au pouvoirdéfendu par la Constitution algérienne' S'adressant à l'opposition, le chef du RND lance : "l'alternance ne s'offrepas sur un plateau".
Saisie de cocaïne : Les points "positifs"
À chaque chose malheur est bon : un proverbe qui s'applique, selon AhmedOuyahia, à l'affaire des 701 kg de cocaïnesaisie au port d'Oran. Devant l'insistance de la presse, Ouyahia a fini par lâcher laposition de son parti concernant ce scandale.Et au RND on ne voit pas que lesaspects négatifs.
Son patron pense quecette affaire doit être considérée comme"un sujet de satisfaction".L'implication présumée des magistrats etd'autres personnalités influentes prouve, selon lui, que "personne n'est au-dessus dela loi", selon la lecture faite par le conférencier.Il rappelle qu'il avait personnellementalerté en 2012 "sur l'intrusion de l'argent sale dans la politique".
L'appel lancé aux piedx noirs : les "regrets" d'Ouyahia
"Je sais ce que pèsent nos compatriotes comme capacités d'ouverture de portes enAfrique et ce que pèsent aussi d'anciensd'Algérie, la communauté des pieds noirs,pour approcher des marchés", avait déclaréAhmed Ouyahia, début fin mai à l'ouverturede la cérémonie de remise du trophéeExport pour l'année 2017, organisée parle World Trade Center Algérie.Ce samedi, Ouyahia a exprimé ses regrets."Si c'était à refaire je ne referai pas unetelle déclaration tant que la société n'estpas prête à comprendre ces propos", aavoué Ouyahia, en soulignant que ses propos"ont été mal compris".
"Je suis un enfant du peuple"
Ouyahia est revenu sur l'accueil peu chaleureux qui lui a réservé des supporteurs de la JSK lors de la Coupe d'Algérie au stade du 5-Juillet. "Les insultes ont été proféréespar un minorité, entre 2.000 à 3.000 supporters",a-t-il minimisé, en affirmant«connaïtre ceux qui ont payé et incité lessupporteurs à proférer les insultes dont il a fait l'objet. Je suis un enfant du peuple,je connais les stades et je peux confirmer que ce n'est pas tous les supporters de la JSK qui ont agi ainsi", a-t-il relativisé.
Mesures économiques : "Le dernier mot revient au Président"
Appelé à commenter la décision du Président d'annuler certaines mesures prise par son gouvernement, Ouyahia a expliqué qu'il "était normal que des décisions soient prises en conseil des ministres". Il a rappelé d'ailleurs que ce n'est pas la première fois que des décisions soient remises en cause.
La question a pris ces jours ci de l'ampleur puisque "il s'agit de taxes", mais aussi parce que "c'est Ouyahia qui est à la tête du gouvernement". Sur la proposition du gouvernement d'instaurer la TVA sur les voitures assemblées en Algérie dans le cadre du projet de loi definances complémentaire pour 2018, Ouyahia a indiqué les "assembleurs bénéficient d'un régime des plus attractifs", énumérantles avantages qui sont accordés par l'Etat aux constructeurs automobiles. Avant d'ajouter :
"Tant mieux pour les si le Parlement a voté contre cette taxe". Ouyahia a souligné le "souci du gouvernement d'assurer la stabilité de lalégislation économique". Concernant les terres agricoles, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement a décidé de durcir la législation en vigueur, notamment celle qui concerne la déclassification des terrains agricoles pour éviter des abus.Cette restriction peut par contre selon lui,provoquer un problème de disponibilité deterrain pour les projets de l'habitat notamment.
Où va l'argent du financement non conventionnel '
Ahmed Ouyahia a défendu le recours au financement non conventionnel et a donné des chiffres sur la destination de cet argent. En 2017, le gouvernement a tiré,selon lui, "570 milliards de DA pour le budget". "Nous avons tiré encore plus d'argent pour régler d'autres problèmes" a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Trésor public "a sauvé la BNA en rachetant en cash 545 milliards de dinars", et il a mis aussi 15 milliards DA pour le financement de l'AADL.
Pour 2018, le gouvernement a pris 900 milliards DA pour le financement du déficit budgétaire et 500 milliards DA pour financer la Caisse nationale d'assurance sociale (Cnas) qui elle finance la Caisse nationale des retraités. "Sinon les retraité n'auraient peut être pas touché leur pension", a remarqué Ouyahia.
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Posté Le : 24/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LAKHDARI BRAHIM
Source : www.lemidi-dz.com