Selon l'agence TAP, les activités des deux côtés du passage frontalier Ras Jedir, entre la Tunisie et la Libye, ont repris hier, après leur quasi-suspension depuis deux jours à cause d'un différend libyen sur la gestion du poste frontalier.Soutenues par l'ONU et le Conseil municipal de la ville de Zouara, à l'Ouest du pays, les forces du gouvernement libyen ont convenu avant-hier, de mettre un terme à toutes les opérations militaires menées dans la région par les forces gouvernementales de la Zone militaire occidentale. Dans ce contexte, le doyen du Conseil municipal de Zouara, Hafeth Ben-Sasi, cité par l'agence Chine nouvelle, a déclaré qu' « Un accord a été conclu pour interrompre les opérations militaires d'Abi Kamash à la frontière tunisienne » ' Concernant cet accord, il «comprend notamment un appel lancé en vue d'une rencontre entre l'administration de la frontière, la Direction de la sécurité de Zouara, et Osama Joueili, pour discuter des arrangements de la région en matière de sécurité, a renchéri la même source. Cette réouverture de la frontière avec la Tunisie, intervient, faut-il le préciser, après sa fermeture vendredi suite à des actions militaires conduites par les forces de la Zone militaire occidentale dirigées par le général Osama Joueili. Ces forces ont lancé vendredi une opération militaire dans l'ouest de la Libye afin de lutter contre l'insécurité et la contrebande. Dans ce sens, « des ordres avaient été données afin que la frontière avec la Tunisie soit immédiatement fermée, dans l'attente d'une organisation des travaux de sécurité à la frontière et sur la route qui y conduit », avait déclaré vendredi, Joueili à l'agence Chine nouvelle. Aussi, faut-il rappeler que Zouara, qui se trouve à quelque 120 kilomètres à l'ouest de la capitale, Tripoli, passe pour être une importante plaque tournante du trafic de carburant et d'immigrants clandestins. Selon Mustapha Abdelkabir, défenseur des droits de l'homme et spécialiste en affaires libyennes, cette reprise des activités intervient suite à un accord entre les parties libyennes en vertu duquel la protection du passage est, désormais, confiée à la garde présidentielle qui relève du Conseil présidentiel libyen, conformément à une décision attribuant la gestion des passages frontaliers à la garde présidentielle, Par ailleurs, dans le contexte des crises libyenne et malienne, la sécurité aux frontières reste une préoccupation majeure des autorités algériennes. Une question faisant aussi l'objet d'un processus de construction et de sécurisation, à des fins internes et externes. En matière de coopération algéro-libyenne, celle-ci est amorcée mais elle est moins avancée en raison de la détérioration sécuritaire dans le pays. Bien que la sécurité soit considérée comme une priorité majeure, les « autorités transitionnelles » ne parviennent toujours pas à s'imposer face aux milices et à établir leur contrôle sur le territoire Cela dit, la stratégie algérienne se déploie-t-elle sur trois niveaux : la mise en place d'un dispositif de sécurité aux frontières et la restructuration des forces armées et de sécurité ; l'amorce de processus bilatéraux de coopération avec les pays voisins ; le développement d'un processus multilatéral à travers l'initiative des pays de Champ.
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Posté Le : 08/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chérif Abdedaïm
Source : www.lnr-dz.com