Le cinquième salon international de l'équipement hospitalier et médical (SIEHM), dédié aux professionnels de la santé, a ouvert ses portes, dimanche à Alger, à l'occasion de la journée nationale de la santé, avec comme nouveauté cette année un intérêt particulier accordé à la pharmacovigilance et à la sécurité médicale.
Pas moins de 185 marques sont présentes à ce salon, qui s'étalera jusqu'au 11 avril, avec 18 fabricants locaux, spécialisés dans les produits à usage unique (casaques, trousses chirurgicales).
La représentante du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Rachida Aberkane, présente lors de l'inauguration du SIEHM, a salué l'initiative entreprise par les organisateurs, qui ont privilégié la qualité et la sécurité du matériel importé par les entreprises nationales et internationales en Algérie et a souhaité voir le savoir faire étranger transmis aux fabricants algériens.
L'objectif de ce salon est d'inculquer aux importateurs et aux consommateurs l'esprit de sécurité, pour que les dispositifs médicaux utilisés dans les centres de santé ne soient plus à l'origine des accidents hospitaliers, ont indiqué les organisateurs.
Les exposants qui ont pris part aux SIEHM ont présenté des équipements liés à l'immobilier hospitalier, aux matériels de collecte de déchets sanitaires, aux consommables pour bistouris électriques, pour blocs chirurgicaux et salles opératoires.
Des appareils à technologie plus "sophistiquée" étaient aussi au rendez-vous, notamment les derniers modèles de respirateurs à air comprimé utilisés en réanimation, des logiciels de visualisation de radios à distance, des échographes pluridisciplinaires, des automates de biochimie et des logiciels de spermiologie.
Ce matériel médical a été conçu à des visées plus "hygiéniques" pour éviter la contamination bactérienne des professionnels de la santé, lors de la manipulation manuelle des équipements.
Une place importante a été accordée, également, à la collecte et au traitement des déchets hospitaliers et plusieurs exposants ont présenté de nouveaux procédés de tri des résidus sanitaires.
A ce propos, la représentante du ministère a fait savoir qu'un projet, en commun avec le ministère de la Santé et celui de l'Environnement, était en cours pour trouver une solution viable et pérenne à la problématique du ramassage et du traitement de ce type de détritus hospitaliers.
La maintenance du matériel médical, autre problématique phare de ce salon, a aussi été abordée par certains importateurs et distributeurs du matériel hospitalier.
Ces exposants se sont plaints de ne pas être sollicités par les consommateurs pour la révision de leurs équipements après leur acquisition, alors qu'il est prévu dans les contrats de vente une clause de "maintenance médicale", gérée par les services après vente.
Un programme de mise à niveau des structures hospitalières, dirigé par la tutelle de la santé, est en cours et consiste en l'obligation de signature d'un contrat de maintenance entre les distributeurs et les CHU, a souligné la représentante du ministère.
Les importateurs devront, dorénavant, prévoir des formations destinées aux ingénieurs biomédicaux pour la maintenance des équipements et un budget sera alloué aux structures sanitaires pour la révision de leurs équipements.
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Posté Le : 07/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com