Algérie

Ouverture du 1er salon du plastique à Alger



«L’interdiction du sachet noir ne dérange pas» Le 1er salon international du plastique et du caoutchouc, «Expoplast», ouvert, hier, à la Foire d’Alger des Pins maritimes, accueille 34 entreprises spécialisées dans la fabrication du plastique. Parmi ces entreprises, 23 sont algériennes et 11 étrangères constituées de cinq sociétés françaises, quatre de Taïwan, une autrichienne et une autre tunisienne. Cette manifestation économique, placée sous le thème de «L’industrie du plastique et du caoutchouc en Algérie: état et perspectives» est parrainée par le ministère de la PME et de l’Artisanat. L’industrie du plastique est en plein essor et les fabricants algériens espèrent se frotter aux étrangers pour acquérir le savoir-faire et, pourquoi pas, signer des accords de partenariat. Selon un responsable du ministère de l’Industrie, il existe en Algérie 580 entreprises employant quelque 10.000 personnes. Bien que cette industrie subit une concurrence étrangère, les professionnels restent toutefois optimistes quant à l’avenir de leurs entreprises. «En 2004, le secteur public a enregistré une évolution de 1,1% et le secteur privé 7,5%. Les importations ont atteint, elles, les 25% durant la même année», a-t-il ajouté. Pour ce qui est de la consommation nationale, elle est estimée à 275 millions de tonnes transformées annuellement. La production nationale est assurée en partie par le complexe de Skikda et le reste provient de la récupération et du recyclage. Parmi les exposants de plasturgie, on devait noter la présence de producteurs de matières premières, une dizaine d’entreprises qui sont venues proposer des machines et équipements de production. Le caoutchouc, pour sa part, est «représenté» par deux entreprises de transformation dont l’ENPC de Sétif et des entreprises qui activent dans la transformation des matières plastiques en produits finis. A propos de la dernière décision d’interdire les sachets noirs, un producteur a affirmé que cela a été difficile pour les professionnels, estimant que les pouvoirs publics auraient pu «aider avec l’octroi d’une subvention pour rattraper le retard, notamment avec l’arrêt de la production de cette qualité et aussi les pertes dues aux achats de matières premières non consommées». Et d’ajouter cependant que cette interdiction «ne dérange pas», puisque d’autres produits existent. Il ajoutera que la corporation reste néanmoins optimiste quant à la volonté de l’Etat d’aider cette branche pour faire face «à l’invasion des produits étrangers». En marge du salon, une journée technique est programmée après-demain, à l’occasion de laquelle seront traités les sujets relatifs à la matière première, la problématique du recyclage et l’industrie du PVC dans le secteur du bâtiment.


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