Quelque 70.000 cas d'infarctus du myocarde sont enregistrés chaque année,
en Algérie. Des cas, le plus souvent dus à la consommation du tabac, de
l'alcool, ainsi qu'à l'hypertension artérielle, le diabète et le stress. Les
spécialistes de la Santé
tirent, en effet, la sonnette d'alarme sur la gravité de ces maladies et sur la
nécessité de la prévention pour éviter ces infarctus souvent mortels. Ainsi, les
quatrièmes journées de cardiologie organisées, hier, à l'hôpital militaire
régional universitaire d'Oran ont été l'occasion pour les spécialistes de
débattre de nouveau, sur la réalité de cette maladie et l'actualité de
l'infarctus en Algérie. Dans ce cadre, le professeur Bouhouita,
de la société algérienne de cardiologie, a répondu à plusieurs préoccupations
de la corporation, en apportant des chiffres concrets résultant d'une étude
récente effectuée en mai dernier à Alger. Les causes, comme a expliqué le
professeur, sont connues et la prévention demeure l'un des moyens préconisés
pour éviter de telles maladies. Pour sa part, le professeur A. Belkacem, spécialiste de cardiologie à l'hôpital militaire
régional d'Oran a annoncé la nouvelle expérience que vient de lancer cette
structure quant à la prévention contre les infarctus. Une expérience qui repose
sur de nouvelles techniques qui permettent de faciliter la circulation du sang
dans le cÅ“ur, ce qui diminue le risque cardiaque et évite, par conséquent, la
chirurgie lourde. D'autres thèmes d'actualité ont été abordés, lors de cette
journée dédiée à la recherche médicale et au perfectionnement de la formation
continue au profit des médecins et spécialistes de la région.
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Posté Le : 15/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com