Algérie

Ouverture des plis et évaluation des offres: Sept soumissionnaires pour la réalisation de la trémie de la pépinière



Sept entreprises soumissionnaires sont en lice dans le cadre du projet de réalisation d'une trémie à hauteur du rond-point de la Pépinière, à l'entrée Est d'Oran via l'USTO, a-t-on appris auprès de la direction des travaux publics de la wilaya.

La commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres est en train de passer au crible les dossiers parvenus, avec entre autres procédures l'examen de la conformité des offres, avant de statuer sur l'attribution provisoire du marché, précise-t-on de même source. Dans un souci de gain de temps, le maître d'ouvrage a bien pris le soin de préparer à l'avance les éléments préfabriqués dont se constitue la trémie en vue des travaux de terrassement qui débuteront dès l'installation du chantier. Une « manœuvre » technique qui, combinée avec d'autres dispositions dans le cadre des négociations, est susceptible d'écourter le délai contractuel de réalisation bien en deçà de 12 mois. Et dans la même préoccupation de raccourcissement du temps des travaux et de minimisation des désagréments qui leurs sont liés, la direction des travaux publics de la wilaya d'Oran, qui peut se prévaloir d'une solide expérience en la matière pour avoir à son crédit la réalisation de 13 trémies, a déjà également mis au point une étude bien détaillée sur le dispositif de déviation de la circulation durant le déroulement du chantier.

ÉCOURTER LE DÉLAI ET MINIMISER LES DÉSAGRÉMENTS

Un faisceau d'itinéraires de déviation est prévu avec la mise en jeu d'un plan flexible de restrictions partielles et temporaires pour la régulation du flux transitant par ce grand carrefour giratoire. Les autorités publiques par la voix du premier responsable de l'exécutif local, le wali Saïd Sayoud, ont multiplié dernièrement les annonces concernant ce projet, doté d'une enveloppe financière de 1,7 milliard de DA, et ce en raison de son caractère de priorité et d'urgence dans un contexte d'accentuation des problèmes liés à la circulation dans ce point noir, l'un des plus intenses et compliqués nœuds du réseau routier intramuros de la ville d'Oran. Ce grand rond-point se trouve en effet à la croisée des chemins entre plusieurs directions à l'entrée de la ville côté Est, dont notamment la RN11 qui mène vers Arzew via Sidi El-Bachir, la section autoroutière menant vers le rond-point d'El-Morchid et le port d'Oran, la route menant vers le centre-ville de Bir El-Djir, le boulevard du Millenium, Es-Seddikia (ex-Gambetta) via les HLM, la Zone des sièges, la cité AADL USTO, entre autres axes desservis par cet immense croisement à sens giratoire. D'où le grand flux de trafic qui y transite et les encombrements qui en résultent et qui se transforment souvent en embouteillages particulièrement embarrassants. L'autre raison à l'origine de la focalisation de l'exécutif local sur ce projet est lié en fait à un aspect plus stratégique en relation avec la mise en œuvre d'un plan de circulation actualisé pour le Grand Oran, lequel instrument de régulation ne peut être évidemment mis en pratique sans les outils (d'aménagement urbain, de circulation et de transport, de travaux publics...) dont des ouvrages d'art routiers adéquats telle la future trémie de la Pépinière.

UN OUVRAGE ÉLÉMENTAIRE POUR LE PLAN DE LA CIRCULATION

Alors que le projet de réalisation d'une trémie au niveau de la Pépinière, à l'entrée Est d'Oran via l'USTO, est déjà acquis et est dans sa dernière ligne procédurale avant le démarrage des travaux, l'inscription de trois autres opérations similaires, celles ciblant les giratoires d'El-Bahia, Cité Djamel et El-Morchid, est en bonne voie. Objets de propositions d'inscription à répétition, ces projets de résorption des quatre « gros » points noirs étaient, rappelle-t-on, à la tête d'une liste de recommandations notifiée par l'APW à l'égard de l'actuel wali d'Oran sous le sceau de la priorité. Il s'agit, pour rappel, des ouvrages en trémie réalisés entre 2011 et 2014 à hauteur du rond-point de la cité Emir Abdelkader, au niveau du giratoire de l'ENSET sur la route reliant Oran et Es-Sénia et à Bir El-Djir près du complexe olympique de Belgaïd sur la rocade, pour lesquels un montant global de 1,2 milliard de DA avait été dégagé.

Ce type d'ouvrage d'art s'impose aujourd'hui comme quasiment la seule solution pour désengorger l'embouteillage dans les grands centres urbains à l'instar d'Oran, où cette variante est de plus en plus utilisée pour remplacer celle désuète consistant en l'aménagement de giratoires dans l'intersection de voies d'important flux. Une tendance perceptible à travers le nombre de trémies dont devait disposer le groupement urbain d'Oran à court terme.




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