Question - A chaque approche des fêtes religieuses particulièrement, l'ouverture des commerces ainsi que l'approvisionnement en denrées de première nécessité se sont révélés être un véritable problème.Chaque année, le discours est le même. Est-il nécessaire de rappeler que, pour des raisons inexpliquées, le commerçant algérien n'a aucune notion du service public qu'il se doit de respecter, d'assurer et de garantir. Le jour de l'Aïd, nos villes sont mortes : moins de circulation, des rues désertes et des rideaux baissés. Cet état de fait «imposé» prend souvent en otage beaucoup de citoyens qui souffrent du manque de transport et de la fermeture des commerces, entre autres.
Les fêtes dans la capitale et dans les grandes villes, sont toujours synonymes de disette et de privations en raison du diktat des commerçants qui font fi de l'intérêt général. Les donnes seront-elles changées ' La question est posée à quelques jours seulement de l'Aïd.
Le ministre du Commerce avait en tout cas menacé de sévir et de sanctionner les commerçants qui ne respecteront pas le programme des permanences dûment établi par les walis.
«Les commerçants qui ne se soumettront pas à cette décision verront leurs commerces fermés pendant un mois», avait-il déclaré. Pour Mustapha Benbada, il ne devrait pas y avoir de problèmes durant l'Aïd «puisqu'un programme portant sur les activités des commerçants concernés par la permanence durant les deux jours de l'Aïd sera établi par la wilaya». Cette mesure touchera, outre les boulangers et les marchands de fruits et légumes, les pharmaciens, les bouchers, les stations-service, les grossistes et même les minoteries, les restaurants, les producteurs de lait.
L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), par la voix de son secrétaire général, a, de son côté, appelé les commerçants à respecter la permanence et à ouvrir leurs commerces pendant les deux jours de l'Aïd el-fitr en vue d'assurer un approvisionnement régulier en produits essentiels.
Dans un communiqué, Salah Souilah a appelé toutes les fédérations nationales et les bureaux de wilaya à prendre les mesures nécessaires pour assurer un approvisionnement régulier des ménages en produits de base pendant les deux jours de l'Aïd el-fitr.
Assurer le service minimum pendant les jours de l'Aïd «est un devoir moral et professionnel et une valeur sociale envers le citoyen algérien et les consommateurs en général», a indiqué M. Souilah. Dans le même contexte, les walis devaient réunir à partir de ce dimanche, les chefs de daïra, les directeurs du commerce, les directeurs des centres de registres du commerce, les représentants des commerçants, ainsi que les représentants de la Sûreté nationale, dans l'objectif de tracer un programme pour assurer le service minimum durant l'Aïd et établir une liste des commerçants concernés par les permanences.
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Posté Le : 04/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Houali
Source : www.infosoir.com