Ouverture des 1res journées nationales du théâtre réaliste de Tiaret

La première édition des journées nationales de la lionne d'argent du théâtre réaliste a débuté, jeudi dernier à la salle « Casino » au centre de ville de Tiaret avec la participation de plusieurs troupes.Ces troupes venant de Biskra, bordj Bou-Arréridj, Oran, Ain sefra, Tizi-ouzou, Relizane ont répondu favorablement à cette manifestation culturelle, organisée à l'initiative de la coopérative « Nawat El- Masrah » en coordination avec la maison de la culture « Ali Maâchi » et la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tiaret. Cette édition qui a été marquée par l'absence des autorités locales a vu la présence de grands comédiens à l'instar de Ahmed Benaissa, Tounes Ait Ali. Ces derniers ont été honorés à cette occasion. Selon le directeur des journées nationales de la lionne d'argent du théâtre réaliste, Mohamed Yeddou, cette manifestation a pour objectif de relancer l'activité théâtrale dans la région, tout en encourageant l'échange des expériences et connaissances entre les jeunes participants, appelés également à contribuer au développement du théâtre réaliste. Il a souligné, par ailleurs que cette manifestation revient cette année dans une édition nationale, après deux éditions locales. La soirée d'ouverture a été marquée, hier par la présentation de la pièce « Sin-Nni » de la coopérative théâtrale « Machahu » de Tizi Ou-zou, du texte de « Mohia» La pièce raconte, selon son metteur en scène, Sadek Yousefi l'histoire de deux immigrés algériens vivant dans une cave à Paris. L'un est intellectuel et l'autre ouvrier. Au fil de l'histoire, les deux protagonistes rentrent en conflit, précisant, par ailleurs que la pièce est pleine d'humour. Dans sa communication, donnée en marge des représentations, le Dr. Nourredine Benaissa de l'université de Mascara a indiqué que le théâtre réaliste a pris son essor en Algérie, ces dernières années, révélant, par ailleurs que ce genre de théâtre met en scène des acteurs jouant ce que nous vivons dans la vie de tous les jours. Il a, ensuite mis en exergue le jeu du comédien pour rendre la pièce vivante.