Algérie

OUVERTURE DE LA SESSION PARLEMENTAIRE



OUVERTURE DE LA SESSION PARLEMENTAIRE
Comme attendu, l'ouverture, hier lundi, de la session printanière du Parlement, a été empreinte du bras de fer autour de l'option de l'exploitation des huiles de schiste au sud du pays.M. Kebci - Alger (Le Soir)Avec, d'une part, les députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), du Front pour la justice et le développement (FJD) et de l'Union démocratique et sociale (UDS) en attente d'agrément, qui ont volé la vedette en observant, dans le hall de l'hémicycle parlementaire, un sit-in à l'effet d'exprimer leur refus de l'exploration du gaz de schiste dans le sud du pays. Entre autres des slogans portés sur des pancartes et scandés par les protestataires, «non à la répression des manifestations pacifiques», «non à l'exploitation du gaz de schiste», «l'unité nationale, ligne rouge». Ceci avant qu'ils ne rejoignent la plénière et en ressortent après avoir écouté l'hymne national.Pour leur part, les députés du FFS ont également boycotté l'ouverture de ces travaux, dénonçant avec vigueur la politique de répression menée par les autorités à l'égard des populations de In Salah.Un sujet d'une actualité brûlante que le président de l'APN n'a pas oublié d'évoquer. Dans une allocution lue en son nom par un des vice-présidents de l'APN, Larbi Ould-Khelifa relèvera la «nécessité» d'exploiter cette ressource non conventionnelle qui constitue «une richesse nationale» avec ce que cela suppose, selon lui, comme «préservation» et de «la santé» de la population et de «l'environnement». Il plaidera pour la mise sur pied d'un «observatoire spécialisé qui aura pour mission le suivi et le contrôle des opérations de prospection et d'exploitation», qui sera, poursuivra Ould-Khelifa, «une garantie, voire un gage de confiance».Cet «impératif» d'exploitation des huiles de schiste, le président du Sénat ira plus loin que Ould-Khelifa en empruntant tout simplement l'argument au président de la République dans sa missive à la centrale syndicale le 24 février dernier. «Les ressources naturelles, toutes les ressources naturelles sont un don de Dieu, il n'y a aucune raison aujourd'hui quant à leur inexploitation et il n'est pas du droit de quiconque de s'exprimer comme bon lui semble. Même si personne n'a été interdit de l'exercice de ce droit», tonnera Abdelakder Bensalah.Et d'estimer que la direction politique du pays est «consciente» de cette réalité et le gouvernement sait comment exploiter les ressources naturelles à l'effet de booster la cadence du développement nécessaire à la prospérité du peuple algérien».Par ailleurs, et si le président de l'APN se contentera de mettre en évidence «l'intense» activité politique dans un climat de sécurité et de stabilité «qui a permis à tous les partis agréés ou ceux attendant de l'être, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, d'exprimer leurs points de vue et de défendre leurs approches en toute liberté, son collègue du Sénat s'en prendra encore une fois vertement à l'opposition.«L'histoire dévoilera la réalité de ceux qui ont opté en cette période bien précise, pour semer la zizanie, l'anarchie et le désespoir en doutant des réalisations et en faisant la promotion de visions alarmistes et des choix loin de la réalité politique, économique et sociale vécue», dira-t-il.Pour Bensalah, il y a «gravité» en ce sens que ces parties s'entêtent à entraîner le pays vers des dangers en optant pour la rue comme théâtre de démonstrations politiques. Des démonstrations qui, fort heureusement, ajoutera-t-il, «se sont heurtées comme par le passé à la conscience des citoyens qui leur ont tourné le dos, eux qui ont deviné les arrière-pensées des slogans».C'est à peine si Bensalah «concédera» aux détenteurs des avis contraires, le libre exercice de leur droit à l'expression de leurs opinions et leurs avis à condition, selon Bensalah, que «cela soit dans le cadre de la loi».




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