Algérie

Ouverture de la saison estivale ce mardi : 58 plages autorisées à la baignade



Ouverture de la saison estivale ce mardi :  58 plages autorisées  à la baignade
Le nombre de plages autorisées à la baignade passe de 54 à 58 pour la saison estivale 2010. Les préparatifs de la saison estivale annoncent d'ores et déjà une saison différente des autres années, vu le nombre de plages autorisées à la baignade qui a atteint 58, selon les déclarations du directeur de l'exploitation assainissement de la société d'assainissement d'Alger (Seaal), Thierry Dezenclos, contre 54 plages autorisées à la baignade en 2009, soit un nombre de quatre nouvelles plages. « Les quatre nouvelles plages autorisées à la baignade seront toutefois rouvertes officiellement après l'approbation définitive de la commission de wilaya. Néanmoins, il n'y en aura qu'une du côté de Hammamet et les autres sur le littoral est », affirme notre interlocuteur. Le littoral algérois s'étend de l'oued Mazafran à l'ouest jusqu'à l'oued Réghaïa à l'est, soit un linéaire côtier de près de 9,6 km.Ce littoral est composé de grandes plages telles que Zéralda, Staoueli, Bordj El Kiffan, Aïn Taya, Heuraoua, Réghaïa, de moyennes et petites plages et de criques, telles que El Kettani, La Vigie la grande, le Phare, Surcouf, La Frégate. Dans l'est algérois, la plage des Tamaris, située au centre-ville de Aïn Taya sera, semble-t-il, rouverte cette saison après une fermeture qui a duré deux années, survenue pour des travaux de confortement de la falaise qui menaçait toute la plage de disparition sous les coulées de terre.Cette saison verra donc cette plage rouvrir, au grand bonheur de ses habitués. Notons par ailleurs que toutes les plages du littoral est de la capitale ont été protégées majoritairement de la pollution grâce à un dispositif de collecte des eaux usées comprenant plusieurs stations de relevage se trouvant tout au long du littoral, dont le rôle consiste à collecter toutes les eaux usées de la région pour les acheminer à la station d'épuration de Réghaïa. Le même dispositif est installé du côté du littoral ouest de la capitale, avec un nombre aussi important de stations de relevage qui acheminent les eaux usées de tout le littoral de la région vers la station d'épuration de Beni Messous.Notons que malgré la mise en 'uvre de ce dispositif devant pallier la menace qui pèse sur les plages, des sites restent toutefois non contrôlés jusqu'à ce jour, à l'instar des déversements anarchiques qui s'effectuent du côté de Coco-Plage, dans la commune de Bordj El Bahr,i ou encore la sempiternelle menace qui pèse sur la plage El Kaddous dans la commune de Réghaïa, du fait que la digue artificielle qui sépare la plage du lac Réghaï, risque de céder à tout moment, permettant aux eaux du lac hautement polluées d'envahir la plage. D'autres plages à l'ouest du littoral restent également sous la menace de la pollution, telles que les Deux Chameaux, dans la commune de Bologhine, ou le Club nautique à Raïs Hamidou, qui subissent une pollution urbaine très importante. D'autres plages restent non autorisées à la baignade, non pas pour cause de pollution mais pour leur inaccessibilité, à l'instar de la Crique dans la commune de Raïs Hamidou ou encore la plage des Pins-Maritimes, ou Mazela, dans la commune de Mohammadia.


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