Algérie

Ouverture de la saison estivale



Un administrateur pour chaque plage Sur un total de 82 plages, seules 46 ont été ouvertes au public, sur arrêté du wali d?Alger, soit deux plages en plus, par rapport à l?année dernière. Ces plages, ayant connu des travaux, sont situées à Surkouf, dans la commune de Aïn Taya et au complexe touristique de Zéralda, révèle le colonel Tighrestine, directeur de la Protection civile de la wilaya d?Alger, lors d?une conférence de presse tenue à l?unité nationale de Bab Ezzouar. Il reste que la moitié des plages est toujours fermée, et ceux qui veulent faire trempette risquent gros. Cinq décès sur les 14 morts enregistrés, l?année dernière, ont eu lieu dans ces plages interdites pour des raisons de sécurité ou d?insalubrité et 7 en dehors des heures de surveillance, soutient M. Tighrestine. Bien que faisant état d?une décrue par rapport aux années 2005 et 2006, le bilan rendu public reste toujours préoccupant. Deux morts par noyade ont été recensées le jour de l?ouverture de la saison estivale. Il s?agit de deux adolescents de 17 et 18 ans, morts à la Rascasse, une plage rocheuse de la commune de Raïs Hamidou, déplore M. Bakhti, qui relève par ailleurs que deux autres personnes ont pu être secourues par des maîtres nageurs, mais elles ont été transférées dans un état grave à l?hôpital. Le slogan adopté par la Protection civile cette année est « Apprendre à vos enfants ». « Comment le faire quand on sait que seules 155 plages existent sur tout le territoire national. Les communes doivent ouvrir chacune une piscine. Toutefois, la plupart des morts enregistrés, dans les différentes plages du pays, surtout à Béjaïa, sont des personnes venues de l?intérieur du pays, dont les localités ne disposent pas de piscines », insiste M. Medjkane, sous-directeur de l?information et des statistiques. La Protection civile se fait fort de ramener les estivants à prendre pied dans les plages ouvertes à la baignade. Des recommandations ont été prises lors des différentes sorties de la commission de wilaya, soutient M. Tighrestine qui a fait le listing. Les communes doivent assurer l?aménagement des voies d?accès ne présentant aucun danger, réparer l?éclairage dans les plages, surtout celles visitées par les familles et entretenir les sanitaires. Des moyens humains ont été engagés pour rendre plus gaies les journées des plaisanciers. Formés depuis le mois de mars, pas moins de 1040 plaisanciers rejoindront les différentes plages. Leur nombre sera augmenté dans les mois à venir, ces saisonniers, reconnaissables à leurs habits, seront chapeautés par 40 professionnels ayant reçu, eux aussi, des formations poussées. Les trois unités marines de la Protection civile seront aussi sur le qui-vive. Toutefois, une mesure phare a été adoptée : la désignation d?un administrateur des plages par un arrêté communal. Il y aura 46, selon le nombre de plages autorisées. Devant coordonner le travail des différents services ce monsieur plage doit régler les problèmes qui lui sont soumis par les estivants ou les soumettre aux instances de wilaya dans le cas contraire. Evoquant l?éventualité de rendre plus flexible les horaires (de 7 h à 19 h actuellement), M. Medjkane fera remarquer que des assises ont été tenues et « des instructions ont été données pour que l?effectif reste un peu plus tard pour sécuriser certains endroits fréquentés en grand nombre ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)