Algérie

Ouverture de la campagne électorale à Bejaia



Contestation des uns, concertation des autres La campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre, ouverte jeudi à Bejaia, reste marquée par l’absence de la population qui se veut pour l’instant à l’écart quand bien même les acteurs politiques vont tenter des actions spectaculaires à l’image du RCD qui s’est voulu contestataire. Le RND, le FLN et le HMS, partis de l’Alliance présidentielle, ont ouvert le bal par des rencontres de proximité et de concertation. Le RND a choisi la salle de cinéma d’Akbou pour un meeting populaire animé par le député et secrétaire général du parti à Bejaia, Omar Allilat. Une sortie marquée par un discours articulé sur le programme électoral et tout ce qu’il comprend comme promesses. Le RND, qui a amorcé son entrée sur la scène locale à la faveur des derniers scrutins post-crise de Kabylie, se veut ainsi offensif et ne jurant que par une place plus honorable. Le FLN a, lui aussi, opté pour une campagne de proximité. Trois régions ont été visitées par les candidats. Draa El Gaid, Amizour et Akbou ont été les points de contact avec les populations de ces régions. En outre, une réunion «fructueuse» avec le mouvement associatif de la ville de Bejaia s’est tenue à la mouhafadha. Le FLN s’est offert des points de chute pour la campagne dans la ville. Le HMS, dont l’absence dans la course à l’APW n’est pas passée inaperçue, s’est contenté d’un déjeuner avec les candidats pour élaborer une stratégie électorale qui l’amènera peut-être aux commandes d’une des quatre communes où il postule. Le parti de Saïd Sadi a tenu, lui, à marquer son entrée dans l’arène par une action de protestation. Cette formation politique, jadis influente dans la région, tente le tout pour le tout en rassemblant l’ensemble de ses candidats pour une contestation symbolique. Le RCD annonce la couleur quant à l’implantation d’un pénitencier à l’entrée de la ville. Symboliquement, la nationale 26 a été fermée à la circulation durant un quart d’heure ce jeudi, avant l’engagement d’une autre action de protestation à Sidi Aïch dénonçant la destruction de la place Boudiaf considérée comme «une offense à la mémoire combattante».


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