Algérie

OUVERTURE DE LA 5e EDITION DU FESTIVAL D'ORAN DU FILM ARABE (FOFA) Le 7e art s'invite à El-Bahia


Le coup d'envoi de la 5e édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) a été donné ce jeudi en début de soirée dans le prestigieux Centre des conventions d'Oran (CCO) qui a brillé de mille feux pour accueillir les invités et les festivaliers.
Ce qui a ajouté à la chaleur de cette soirée, c'est l'occasion qu'ont offerte les organisateurs au simple citoyen d'accéder au CCO pour prendre part à la cérémonie d'ouverture. Un pur moment d'émerveillement qu'ont vécu des dizaines de personnes ravies de pouvoir enfin accéder à cet imposant édifice, qui abritait pour la première fois un événement culturel. L'animation de la cérémonie d'ouverture a été confiée aux deux acteurs de talent, Mme Bahia Rachdi et Mohamed Ajaimi, qui ont tenu leur rôle jusqu'au bout. Après l'allocution de bienvenue de Mme Moussaoui, commissaire du FOFA, le wali d'Oran lui a succédé et annoncé l'ouverture officielle de cette 5e édition. La cérémonie d'ouverture qui a été encadrée par l'ONCI (Office national de la culture et de l'information) a ravi les festivaliers qui ont apprécié les troupes des ballets qui ont exécuté des danses traditionnelles algéroises, alaouies et oranaises. A l'occasion de cette 5e édition, les organisateurs ont rendu hommage au réalisateur Salim Riyad, au spécialiste du documentaire Noureddine Adnani. Etait également à l'honneur l'une des fondatrices du cinéma Algérie Farida Saboundji et enfin un hommage très applaudi à l'actrice tunisienne Fatima Ben Saidan. Puis vint le moment où tous les membres des deux jurys ont été appelés à monter sur scène. Il y avait des absents qui devaient, nous diton, arriver dans les heures suivantes. La montée sur scène très attendue était celle de l'actrice égyptienne Hala Sidki qui fait partie du jury du long métrage, dont la venue était mise en doute en raison d'une campagne menée sur Internet contre sa venue pour ses positions lors du conflit footballistique entre les deux pays. Même si l'actrice a démenti cela en affirmant avoir défendu les Algériens. A sa montée sur scène, elle fut chaleureusement applaudie, toutefois au fond de la salle une jeune fille s'est levée en criant à plusieurs reprises «Hala israélienne !», le service de sécurité a vite embarqué la jeune fille et l'incident fut clos. Durant cette 5e édition du FOFA, 12 longs métrages seront en lice pour le «Wihr d'or», grand prix doté d'un montant de 50 000 dollars. La section des courts métrages comprend 22 œuvres qui concourront pour le «Wihr d'or» avec pour récompense un prix d'une valeur de 20 000 dollars. Un troisième prix a été créé cette année pour récompenser les meilleurs films documentaires. Le comité d'organisation a également programmé, pour cette édition, un autre volet intitulé «Ticket de cinéma », ou «L'Invité Cinéma» qui permet au public de redécouvrir des chefs-d'œuvre du 7e art arabe, à l'exemple de Mascarade de Lyes Salem, Chroniques des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina, ou encore Mar oua Romane, un film palestinien. Le documentaire aura sa part dans la programmation de cette édition, où les cinéastes arabes Tarek El Chennaoui, Abderrahmane El Majidi et Noureddine Adnani dirigeront le jury d'évaluation de sept œuvres documentaires. Au lendemain de l'ouverture officielle, la cinémathèque d'Oran a abrité la projection d'une série de courts métrages entrant dans le cadre de la compétition pour le «Wihr d'or». La salle Es Saâda a, quant à elle, vu la projection de deux longs métrages. Le premier film projeté était celui du cinéaste Mohamed Nadif qui a présenté Andalousie, mon amour ! (Al Andalous yâ lah'biba !). La seconde séance était consacrée au long métrage algérien Kadach thebni (Combien tu m'aimes) de Fatima Zohra Zamoume. Ce samedi, la cinémathèque d'Oran continuera d'abriter les projections des courts métrages. L'Algérie participe dans cette édition du FOFA avec quatre courts métrages : Demain, Alger ' de Amine Sidi Boumediene ; Le Djinn de Yasmine Chouikh ; La cité des vieuxde Yahia Mouzahem et Les pieds sur terre de Amine Hattou. La salle Es Saâda verra en ce jour une grande affluence, car à 15 heures sera projeté le long métrage du réalisateur au succès assuré mais très controversé, Khaled Youssef. Le film s'intitule Kef El Kamar. A 18 heures, la même salle projettera le film irakien El Moghani (le chanteur) du réalisateur Kassem Hawal. Pour la suite des projections des longs et courts métrages, pour ceux que ça intéresse et ils sont nombreux vu l'affluence de ce week-end, les autres projections auront lieu chaque jour jusqu'au 21 décembre. La cinémathèque d'Oran abritera les courts métrages à 11h, puis à 15 h et enfin à 18 heures. Quant à la salle Es Saâda, elle consacre deux projections des longs métrages (à 15h et à 18h) tous les jours. Alors que la salle Maghreb abritera celles des documentaires réalisés dans le cadre de «Tlemcen capitale de la culture islamique».
Amel Bentolba
Longs métrages en compétition pour le Wihr d'or :
Andalousie, mon amour ! (Al Andalous yâ lah'biba! ) Maroc, Kadach thebni (Combien tu m'aimes) Algérie, Majid Maroc, Dimma Brando Tunisie, Transit Jordanie, Kaf El Kamar Egypte, Habibi rasak kherban, NormalAlgérie, Asma Egypte, Dimashk maa hobi, (Damas avec mon amour) Syrie, Hala Lawin (et maintenant on va où ') Liban, El Moghani (le chanteur) Irak.
Courts métrages en compétition pour le Wihr d'or :
Demain, Alger ' Algérie, El-djen Algérie, La cité des vieuxAlgérie, Les pieds sur terreAlgérie, Fond du puits Tunisie, El massassa Mauritanie, Infalaouanza Syrie/Qatar, Sens Egypte, matinée, après-midi, soirée, matinée Syrie, Bahiya et Mahmoud Jordanie, Elvis de Nazareth Palestine, T'es où ' Arabie saoudite, Beep Egypte, Une courte journée Maroc, Roznama Emirats, El Sandara, Les vagues du tempsMaroc, Sahat Harb Koweït, Le parapluie noir, Clics et déclics Maroc, Teta Liban, Hanin Palestine.
Documentaires en compétition :
Le rêve des Eaglesde Mohamed Hazorli, La légende de lala Maghnia de Mostafa Hosseini, Dar El Hadith, histoire d'un lieu culte et de savoir de Saïd Oulmi, Bousten Tlemcen de Bensalah Abdelhafid, Sidi Boumediene Chouaib El Ghouth de Yahia Mazahem, Sidi Ahmed Ben Zekri Al Tilimsani de Zakaria Kaddour Brahim, Cheikh Abdelkrim El Maghili Tilimssanide Larbi Lekhal.
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