Ouverture de la 3e session du Conseil exécutif de l’UGFA

Belkhadem satisfait de la situation de la femme En ouvrant les travaux de la 3e session du Conseil exécutif de l’Union générale des femmes arabes, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, s’est accordé un satisfecit quant à la condition féminine en Algérie. «La femme algérienne jouit de tous les droits politiques et sociaux», a-t-il déclaré au sujet de l’état de la législation algérienne concernant les droits de la femme. A aucun moment de son discours, le chef de l’exécutif n’évoquera le code de la famille si souvent décrié en Algérie. Encore moins de son abrogation revendiquée par les associations féministes. Le plus surprenant est que l’assistance, composée essentiellement de femmes, a agréé ce discours en applaudissant, à qui mieux-mieux. Le chef du gouvernement reconnaîtra, toutefois, que les combats dans lesquels les femmes s’engageaient étaient généralement souvent justes. Il citera en l’occurrence leur rôle déterminant aux côtés de l’homme dans la libération de l’Algérie. Il appuiera ses dires par des chiffres: 64% de réussite au baccalauréat cette année dont 60% avec mentions. En prenant la parole, Mme Nouria Hafsi, secrétaire générale de l’UNFA, prendra, à contre-pied son auditoire, en abordant, sans consistance aucune «la situation de la femme arabe en proie aux bombardements israéliens et américains». Cette condamnation, aussi légitime soit-elle, ne peut occulter néanmoins la condition de la femme dans les sociétés arabes. Quant à la secrétaire générale de l’Union générale des femmes arabes, la Yéménite Ramzia Abbas El Ariani, celle-ci appellera de tous ses vœux les peuples arabes à «ôter l’amalgame existant dans nos sociétés». Pour elle, le défi réside à l’avant-garde du dialogue entre les cultures».