Algérie

OUVERTURE DE LA 2E ÉDITION DES JCA Alger fait son cinéma



OUVERTURE DE LA 2E ÉDITION DES JCA Alger fait son cinéma
La Cinémathèque s' apprête à vivre de grands moments.
La deuxième édition des Journées cinématographiques d'Alger a été ouverte officiellement, hier à 18h, à la Cinémathèque d'Alger.
Organisée par l'association des réalisateurs indépendants «A nous les écrans», en partenariat avec le Centre algérien de la cinématographie et avec le soutien du ministère de la Culture, les JCA 2011 - qui s'étaleront jusqu'au 11 juillet 2011 - sont une fenêtre ouverte sur la pratique du 7e art en Algérie, dans le Maghreb, en Orient et en Occident. Créées en 2009, ces journées se veulent également le rendez-vous culturel en Algérie à inscrire dans son agenda. Comme l'a écrit Khalida Toumi, ministre de la Culture, «Alger la Blanche, fille de la Méditerranée, est une ville qui a toujours attiré les amoureux de l'image et de la lumière. De «Pépé le Moko» à «Tahya ya Didou» en passant par «la Bataille d'Alger», sans oublier les deux films sur le Festival panafricain de 1969 et 2009, Alger a toujours fasciné les cinéastes et cinéphiles».
Et c'est en présence de ces derniers que Salim Aggar, président de l'association organisatrice, a pris la parole. Il a d'abord remercié la directrice de la cinémathèque, Mme Sator, pour sa contribution avant de présenter les membres du jury: le cinéaste et scénariste Rachid Benallal, la réalisatrice espagnole Paula Palacios, Lama Tayara, la critique syrienne, le producteur et critique algérien Djamel Hazourli, et le critique égyptien Mustapha Kilani qui s'est levé brandissant les deux drapeaux algérien et égyptien collés, exprimant sa joie d'être en Algérie. Le président de l'Association également présenté le réalisateur Jérome Laffont et Hadj Fitas et surtout la star des JCA, le comédien turc Nadir. Ahmed Bedjaoui, conseiller et représentant du ministère de la Culture, dans sa brève intervention, a mis l'accent sur le lieu qui abrite cette manifestation, déclarant que la «Cinémathèque est un lieu mythique» et qu'avant, les réalisateurs insistaient pour que leurs films soient projetés dans cette salle. Il a également exprimé le souhait que le blason de la Cinémathèque soit redoré et ce, grâce au travail effectué par cette nouvelle génération de jeunes réalisateurs. Abondant dans le même sens, Rachid Benallal a parlé de son expérience, de son travail. Et de déclarer: «Le sérieux et la rigueur participent au renouveau du cinéma algérien.»
Trente-deux productions cinématographiques, 17 pays participants, différentes thématiques, des conférences... Un programme étoffé, riche et surtout intéressant que les organisateurs des Journées cinématographiques d'Alger proposent aux amoureux du 7e art. Jusqu'au 11 juillet prochain, Alger fait son cinéma!


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