Ouverture de l'année universitaire

L'Ecole nationale supérieure des sciences politiques dispose de tous les moyens humains et matériels pour se hisser au rang des grandes écoles du pays. Son directeur, M'hand Berkouk, l'a déclaré, hier, à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire. Une année particulière, étant donné les deux nouvelles spécialités qui seront enseignées en l'occurrence études Afrique et les systèmes politiques comparés. Elles s'ajoutent aux riches programmes dispensés dans cette grande institution et qui portent sur les études stratégiques, les études internationales, communication et développement. Des programmes s'articulant autour des problématiques et des enjeux de l'heure. C'est ce qui explique l'intérêt que manifestent les diplômés sortant de diverses écoles et universités du pays, notamment en sciences politiques, relations internationales, sciences juridiques, journalisme... désirant se spécialiser dans l'un des domaines proposés. L'école accueillera 154 nouveaux inscrits en master en plus des 40 postes ouverts pour le doctorat. Le directeur de l'école s'est dit surpris devant le flux enregistré pour les inscriptions aux études de doctorat. La direction de l'école a enregistré 362 candidatures. « Le nombre d'inscrits dépassera certainement 500 », a souligné Berkouk, précisant que les postes ouverts pour le doctorat au niveau de cette école représentent 40% de la totalité des postes ouverts à ce niveau d'études à travers tout le territoire national. C'est dire la qualité de l'enseignement dans cette école qui se dotera prochainement de trois laboratoires, dont un pour la recherche, et deux centres : l'un pour les langues et un autre pour l'informatique. Les étudiants entreprendront des activités scientifiques en prévision de la tenue en mai 2015 d'une conférence sur les menaces sécuritaires.