Algérie

Ouverture de deux nouvelles unités de lutte contre la tuberculose



Selon le Dr Belarbi, chef de service prévention de la direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, une rencontre d'évaluation de l'état de prise en charge de la tuberculose dans la wilaya d'Oran aura lieu le 5 mars prochain. Cette dernière sera le prélude à une autre rencontre pour faire le point au niveau régional dont la date serait fixée au 24 du même mois. Il sera question de passer en revue la situation de cette maladie à la lumière de la nouvelle stratégie adoptée par les pouvoirs publics. Cette nouvelle vision qui vient en guise de mise à niveau d'un des premiers programmes de santé publique en l'occurrence la LAT initiée en 1966, s'est déjà matérialisée, selon notre interlocutrice, par l'augmentation du nombre d'unités de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires (UCTMR) aussi bien dans le dépistage que la prise en charge médicale des tuberculeux qui passera de 5 à 7. Les 2 structures implantées dans les polycliniques de Maraval et Chouhada (zraâ) diminueront de manière importante la pression exercée sur certains autres services à l'instar de celui d'Emir Khaled qui devait satisfaire en la matière une population de pas moins de 500.000 personnes. Avec l'ouverture de l'UCTMR de Maraval, c'est pratiquement le rapprochement aux normes définies par le ministère de tutelle qui est ainsi effectué. Sur un autre registre, Dr Belarbi a tenu à répliquer, quant aux statistiques avancées en matière de nouveaux cas recensés à Oran: «le dernier chiffre avancé est erroné du fait qu'il ne reflète pas la réalité, étant donné que la tendance est à la baisse, sinon stationnaire. Les résultats en la matière sont encourageants du fait qu'ils ont été acquis dans la durée et pour la nouvelle réorganisation décidée dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire, les effets ne seront perceptibles qu'à moyen terme», devait encore indiquer notre interlocutrice. En conclusion, elle dira que le seul moyen de faire reculer cette pathologie demeure l'implication directe du malade dans sa thérapie par une information continue et une hygiène de vie qui constitue, dans la majorité des cas, la raison essentielle.


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