Algérie

Ouverture de 36.000 nouveaux postes budgétaires en 2023



La loi de Finances 2023 comporte l'ouverture de 36.000 postes budgétaires supplémentaires répartis sur les différents départements ministériels et à travers toutes les wilayas. C'est ce qu'a fait savoir avant-hier la directrice de la synthèse au niveau de la Direction générale du budget au ministère des Finances, Imene Sengad.Cette déclaration a été donnée lors d'une journée d'information sur la LF 2023, organisée par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (Caci), en collaboration avec le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, à l'adresse des opérateurs économiques et de responsables de divers institutions et organismes publics et privés.
La même responsable a présenté, à l'occasion, les raisons de l'augmentation du budget de l'Etat pour 2023, citant en premier lieu la prise en charge de l'impact budgétaire lié à l'ouverture de plus de 36.000 postes budgétaires supplémentaires. Cette augmentation est aussi liée, a-t-elle expliqué, à la demande «importante» formulée par les responsables des différents portefeuilles ministériels.
L'incidence financière découlant de la modification de la grille indiciaire des traitements et des régimes de rémunération des fonctionnaires, intervenue à compter d'avril 2022, a aussi eu un impact sur la hausse du budget, a souligné Mme Sengad, en plus de l'intégration des bénéficiaires du dispositif d'Aide à l'insertion professionnelle (DAIP) et la conversion des contrats du dispositif d'Aide à l'insertion sociale (DAIS) en contrats à durée indéterminée (CDI).
Autre raison de la hausse du budget de l'Etat pour 2023 selon la responsable, la prise en charge de l'incidence financière des nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics dans le cadre de la révision des grilles indiciaires de l'allocation chômage et de la révision des pensions et retraites. Il est question également de la prise en charge de l'incidence financière relative à la budgétisation des actions des comptes d'affectation spéciale clôturés au 31 décembre dernier.
Pour sa part, le sous-directeur au sein de la Direction générale du budget au ministère des Finances, Ahmed Saim, a présenté les principales mesures budgétaires prévues par la LF 2023 en faveur des entreprises.
Il a notamment cité les mesures liées au dispositif d'appui à la certification et à l'accréditation bénéficiant de crédits ouverts à hauteur de 100 millions de dinars (DA), comprenant une aide de l'Etat à la certification et à l'accréditation jusqu'à 80% des frais engagés.
Le représentant du ministère des Finances a évoqué le dispositif de soutien de l'Etat aux PME (crédits ouverts: 270,6 millions DA), le dispositif de création d'entreprises à travers l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entreprenariat (Anade) (24 milliards DA) ainsi que le dispositif de soutien à la création d'activité par l'octroi de micro-crédit via l'Angem (5,5 milliards DA).
Il a aussi cité le dispositif d'appui et de développement de l'écosystème start-up (275 millions DA), l'élargissement de l'assiette foncière destinée à l'investissement (39,24 milliards DA) et le soutien de l'Etat à la facturation de l'électricité dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux (23,5 milliards DA).
Par ailleurs, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a indiqué lors de son discours d'ouverture de cette rencontre que la LF 2023 comportait une série de dispositions visant à soutenir l'investissement et la poursuite des réformes fiscales dans le cadre d'une nouvelle approche pour assurer «une plus grande efficacité et transparence».


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