Ouverture de 183 places pédagogiques

La wilaya de Jijel a bénéficié au titre de l'année universitaire 2020-2021 de 183 places pédagogiques dans les filières paramédicales réparties sur plusieurs spécialités.Les infirmiers de santé publique (ISP) se taillent la part du lion avec 60 postes, dont les postulants suivront leur cursus de formation à l'Institut national de formation supérieure paramédicale (INFSPM) de Jijel. Ils sont suivis par les sages-femmes de santé publique, dont le nombre est de 50, qui seront affectées à l'INFSPM de Tizi Ouzou.
Les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique auront 30 postes et seront affectés à l'INFSPM d'Aokas (Béjaïa), tandis que les laborantins de santé publique, au nombre de 15, suivront leurs études à Jijel. Au nombre de 10, les kinésithérapeutes de santé publique seront affectés à l'INFSPM de Constantine.
Dans le même tableau des répartitions de ces spécialités, on retrouve 6 places pour les hygiénistes de santé publique qui seront formés à l'INFSPM de Batna, 5 assistants médicaux, dont la formation aura lieu à l'INFSPM de Skikda, 4 assistants sociaux de santé publique qui suivront leurs études à Jijel et 3 ergothérapeutes de santé publique qui seront affectés à l'INFSPM d'Alger.
Le total de ces spécialités est de 183 places qui ont été réservées à la wilaya de Jijel dans le cadre de l'année universitaire 2020-2021, selon les répartitions du ministère de la Santé. L'accès à ces formations est conditionné par l'obtention du baccalauréat de la filière des sciences expérimentales.
Face à l'absence de débouchés professionnels pour les diplômés universitaires, ce sont ces filières paramédicales qui attirent de plus en plus les nouveaux bacheliers, mais ceux-ci doivent détenir une moyenne de 14/20 pour suivre ces spécialités. Pour certaines de ces filières, les postulants doivent avoir une moyenne encore plus élevée pour être acceptés.
Dans la catégorie des sages-femmes, la concurrence est encore plus rude pour pouvoir intégrer cette spécialité, exigeant désormais une moyenne ne descendant pas sous la barre des 15/20 à l'examen du baccalauréat.
Assurant un poste d'emploi au sein du secteur de la santé à l'issue d'un cursus de formation, désormais assimilée à la formation universitaire, ces filières sont de plus en plus prisées.
Parallèlement à ces formations, des promotions d'aides-soignants sont également retenues à Jijel pour renforcer les structures de santé par le personnel paramédical.
Ouverte aux titulaires de la troisième année secondaire de la filière des sciences expérimentales, cette spécialité attire même des bacheliers et certains étudiants déjà inscrits à l'université qui préfèrent suivre une formation d'aide-soignant.
Il reste qu'au-delà des avantages qu'offrent les filières paramédicales, c'est le secteur de la santé dans la wilaya de Jijel qui aura à se renforcer d'un précieux contingent dans ces spécialités.

Amor Z.