Algérie

Ouverture d'un guichet de la Casnos



La daïra de Aïn El-Arba, qui compte quatre communes, vient de bénéficier d'un nouveau guichet de proximité rattaché à l'agence de la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs non salariés (Casnos) de la wilaya. Même si son directeur de wilaya estime que cette opération entre dans le cadre de l'organisation des missions de l'agence, c'est sur instruction du wali, Mohamed Moumen, que les autorités concernées ont répondu favorablement à la demande de la population, en mettant à la disposition de la Casnos un local adéquat qui a fait l'objet d'un aménagement à la hauteur de la mission de la caisse. Il est vrai aussi que l'ouverture de ce guichet permet de rapprocher l'administration des citoyens, en particulier ses adhérents, leur évitant ainsi de se déplacer jusqu'au chef-lieu de wilaya avec tous les aléas du transport.Et la situation s'est aggravée avec l'apparition de l'épidémie de coronavirus qui a plombé le secteur du transport en commun, pénalisant du coup les nombreux voyageurs. En effet, les centaines d'adhérents parmi les commerçants, les artisans et les fellahs des quatre communes rattachées à la daïra, à savoir Aïn El-Arba, Tamzoura, Oued Sebbah et Sidi Boumediene, n'auront plus à faire le déplacement jusqu'à Aïn Témouchent pour honorer leurs engagements vis-à-vis de la caisse.
Cependant, si la Casnos ne règle pas les problèmes de la population puisqu'elle est destinée uniquement à ses adhérents qui lui permettent en définitive d'améliorer sa trésorerie, la daïra de Aïn El-Arba manque de nombreuses structures socio-économiques ou de prestations de services, dont la majorité de la population a grandement besoin, notamment après le transfert du tribunal et les services de l'administration fiscale (recette et inspection), qui ont été rattachées au nouveau centre des impôts de proximité (CPI) de Hammam Bou Hadjar, qui englobe les contribuables soumis à l'impôt unique forfaitaire (IFU) dont les petits commerçants, les petits métiers et les fellahs. Parmi les revendications des citoyens figurent en bonne place une agence de Sonelgaz, une agence Badr dans cette localité à vocation agricole, une gare routière, ainsi que la réalisation d'un hôpital afin d'éviter des évacuations vers celui de Hammam Bou Hadjar, avec toutes les conséquences que cela suppose. On s'en souvient, au début du mois de février dernier, des jeunes de la localité de Aïn El-Arba, chef-lieu de daïra, située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Aïn Témouchent, ont mené une action de protestation pour revendiquer leur part du développement.
Ils estiment que leur localité, qui a bénéficié du statut de daïra à la faveur du découpage de 1984, n'a finalement pas bénéficié des avantages attendus, considérant qu'ils vivent dans un douar et non dans une daïra.
D'ailleurs, ils ne se sont pas empêchés de qualifier Aïn El-Arba de daïra-déléguée dans la mesure où les citoyens se déplacent régulièrement vers la commune voisine et chef-lieu de daïra Hammam Bou Hadjar et même jusqu'au chef-lieu de wilaya en parcourant jusqu'à 30 km, faute de structures.
M. LARADJ


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