Algérie

Oussaci tombe à Aïn M'lila, le sifflet à la bouche


Oussaci tombe à Aïn M'lila, le sifflet à la bouche
L'ex-arbitre international, Salim Oussaci, gardera pour longtemps le souvenir de son dernier match en championnat national et la façon avec laquelle il a été malmené et menacé. Cela fut lors d'un match ayant opposé, à Aïn M'lila, l'équipe locale, au Mouloudia d'Alger, un certain jeudi, 21 décembre de l'année 2000. Au moment où il sifflait un penalty en faveur du Mouloudia, il s'est rétracté pour donner le jeu à l'équipe locale, sous le coup d'une menace. Se rappelant de cette triste journée, à l'issue de laquelle il a décidé de prendre sa retraite, le referee en question nous dira?:?«Comme d'habitude, je me suis dirigé, confiant, vers cette agréable ville, et je n'imaginais pas, un seul instant, qu'on m'attendait avec un sabre dans le dos. J'ai décidé, à la fin de la rencontre, de prendre ma retraite. C'est une mésaventure que je n'oublierai jamais, et pour tout l'or du monde je n'aurais accepté d'y revenir. Malgré tout cela, et Dieu merci, je ne regrette rien». C'est dire que les arbitres peuvent agir sous la menace et changer le cours d'une rencontre.Et Amara mit Medjiba KO?!Un autre match de championnat et un arbitre agressé sans broncher ni porter l'acte d'agression sur la feuille de match. Rachid Medjiba, ancien arbitre international et ex-président de la commission d'arbitrage et de la direction technique nationale d'arbitrage (DTNA), a vécu, lui aussi, sa part de souffrance. En effet, lors d'un match au sommet NAHD-JSK au stade du 20-Août-1955, au début des années 80, Medjiba siffle un coup franc au profit du Nasria que transforme victorieusement Meziane Ighil qui offre la victoire à son équipe. Sauf que sur cette action, le gardien des Canaris Amara accourt et assène un coup de poing à la nuque de l'arbitre qui tombe KO. Lorsqu'il s'est relevé, il a sifflé la poursuite du jeu sans avertir l'agresseur ni porter son nom sur la feuille de match. Les langues diront que Medjiba a évité de se mettre Mahieddine Khalef, entraîneur de l'équipe nationale, et son frère Abdelkader qui était dans la sécurité, sur le dos.


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