Ousratic ou les contrats léonins

En effet, beaucoup parmi ceux ayant dûment signé un contrat avec un échéancier de remboursement de leur prêt auprès de l?agence BDL de Sidi Mabrouk, se disent être outrés par les agissements incompréhensibles de la direction de cette même agence. Les personnes que nous avons rencontrées affirment que « la BDL se permet d?aller à l?encontre de la loi et de transgresser les termes du contrat établi, et ce en prélevant le double du montant accordé par ses clients, sans respecter les clauses de l?échéancier ». Cette situation de fait accompli est considérée comme illégale par les citoyens, qui se sentent considérablement lésés. Ceux-ci demeurent cependant résolus, exhibant documents, contrats, échéanciers et relevés de de compte pour dénoncer ces agissements. A chaque fois qu?un bénéficiaire se présente pour signaler ces prélèvements injustes, le préposé au guichet de cette agence bancaire lui répond : « Vous n?êtes pas le seul, il y a beaucoup de cas similaires », tout en rejetant la responsabilité sur les services de la poste d?Alger qui, dit-il, « ont un problème au niveau de leur service informatiques, sans doute un logiciel qui a pété les plombs ! ». Désabusés au plus haut point, les citoyens « victimes », loin de se résigner et de céder à ces pratiques abusives, comptent, dans les jours qui viennent, introduire une action en justice. Il est vrai que bon nombre de ces personnes, s?étant rabattues sur cette option pour acquérir un ordinateur, l?ont fait pour leurs enfants. Sacrifice qui, aujourd?hui, s?avère être un calvaire insupportable, du fait qu?il lamine fortement leurs bourses, déjà trop maigres. Une simple histoire de pouvoir d?achat !