A 14 km au sud de la ville se situe le site archéologique médiéval de Sedrata. Lieu exceptionnel mais oublié car aujourd'hui presque recouvert par les sables qui s’étire sur plus de deux kilomètres de long sur six cents mètres de large. Ces ruines sont bien connues pour avoir livré de splendides décors en stuc, datés des Xe-XIIe siècles. Ce carrefour du commerce transsaharien alimentait la Méditerranée en or et en esclaves. Ce fut un centre pour les ibadites, une minorité musulmane Ibadisme dont les héritiers visitent tous les ans les ruines de leur passé 4,5. Son destin fut lié à cette communauté, mais aussi à l'épuisement des ressources hydriques. La présence d’importantes ressources aquifères explique que cette oasis ait été jadis la plus grande palmeraie d’Algérie, et que la culture du blé y ait été pratiquée au XIIe siècle. Nœud fondamental du commerce transsaharien, la région aurait vu transiter l’or du Soudan jusqu’au XIIIe siècle.
Aux environs de 1229, Sadrāta est dévastée par les troupes almoravides. Selon un manuscrit arabe, la commune a été détruite en 1274 par un chef de troupes, qualifié de « Qaïd El-Mançoûr El-Machriq ». Celle-ci marquerait la fin de la prospérité connut au Xe et XIe siècles6
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Posté Le : 02/12/2019
Posté par : abdanourdz
Ecrit par : cem.ceg.maghnia