OUM-EL-BOUAGHI Retour d'exode

L'accalmie semble désormais revenir sur plus de 1000 mechtas des communesenclavées d'Oum-El-Bouaghi. Ils étaient des milliers d'habitants à avoir fuileurs bourgs durant la décennie noire où le terrorisme battait son plein.Touchés par cette bête immonde, ces petites gens du monde rural trouverontrefuge dans les grands centres urbains. Selon des statistiques locales, laville, la plus touchée par le phénomène est Aïn Beïda où vivaient plus de 15000«fuyards». On enregistre actuellement plus de 1500 foyers qui ont rejoint leursmechtas appuyés par des opérations spéciales d'aides. Ces aides proviennent del'enveloppe financière de 627 millions de DA pour financer certains projets«ressuscités» afin de faire revenir les ruraux à leurs Mechtas d'origine. Les communes touchées comme Torg verra la création de 89 emplois pour leschômeurs. Les autres communes comme Djazia, R'hia, B'hir Chergui, Henchir,bénéficieront d'autres aides par le fonçage, l'aménagement des puits et laconstruction de bassins d'eau. D'autres jeunes agriculteurs appuyés dans le même cadre, bénéficieront decentaines de ruches pour la production du miel d'abeille. Toutes ces opérationsont quelque peu permis l'encouragement à la fixation des populations et surtoutle retour des ruraux à leurs foyers d'origine.Néanmoins, certaines zones enclavées vivent encore le calvaire du manqued'AEP, électricité et gaz, ce qui sans doute pousse les ruraux à bouder leurscommunes d'origine préférant s'installer définitivement dans les habitationsprécaires qui poussent dans les périphéries des grandes villes de la région.