Oum El Bouaghi. Le pôle universitaire de Aïn Beïda accuse un retard de 30 mois

Le pôle universitaire technologique de 3 000 places dont a bénéficié la ville des Haractas dans le cadre du développement des Hauts-Plateaux n'en finit pas de de subir des avatars.Situé à la sortie nord de la ville, ledit pôle devait en principe ouvrir ses portes durant la rentrée universitaire 2010, mais il ne l'a pas été pour maintes raisons, dont le non-achèvement des travaux des structures d'accueil. Lors de sa visite en 2010, le ministre de l'Enseignement supérieur avait pourtant critiqué le bureau d'étude et sommé les entreprises d'achever les travaux pour assurer la rentrée 2011. Il n'en fut rien. Les travaux piétinent.
Entre-temps, des insuffisances sont apparues, comme les fissures à certains endroits des infrastructures, ce qui a poussé les responsables de la wilaya à mettre le holà tout en exigeant des entreprises en charge du projet d'apporter les correctifs nécessaires. Lors de sa visite d'inspection de ce lundi, le chef de l'exécutif a encore ordonné à ce que les travaux des autres blocs y afférents, comme le réfectoire, la bibliothèque et la cité des 500 lits, soient accélérés.
Il a été même question d'envisager la construction d'une vingtaine de labos et des 4 amphithéâtres manquants; présentement seuls 5 sont achevés. Ceci, en attendant le lancement d'une salle de sport. Ceci dit, le pôle qui a acquis les anciens locaux de la défunte SNTR est déjà fonctionnel, mais avec un nombre très réduit d'étudiants.