Algérie

Oum El Bouaghi. Le « bradj », prémices du printemps



Dans toutes les régions d?Algérie, des traditions culinaires se perpétuent de génération en génération, comme c?est le cas du traditionnel plat de couscous garni de légumes, pois chiches et viande. C?est le plat qu?on sert pratiquement dans toutes les occasions : mariages, circoncisions, fêtes de l?Aïd, jour de l?Achoura? Pour ce qui est des gâteaux traditionnels, il en existe de nombreuses variétés, héritées des aïeules, qu?elles mêmes ont héritées de leurs ancêtres. Dans la région des Aurès, telles Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi et même Constantine, les mères de famille perpétuent la tradition du gâteau, appelé « Bradj ». Cette appellation lui est attribué, parce qu?il a justement la forme d?un losange. « Bradj » signifie aussi tranche. Pour les ingrédients, les mères utilisent de la grosse semoule, des dattes écrasées, appelées « gherss », des clous de girofle, de la cannelle pilée et tamisée et du smen ou du beurre. En tous les cas, la recette est, en tous points, identique à celle du fameux « makrout », sauf que les tranches du « Bradj » sont plus grandes et que la cuisson se fait à la maison, sur un tadjine en terre cuite ou en fonte. Ce gâteau, que les mères confectionnent dès les prémices du printemps, a tellement de succès qu?on en vend même à Alger et aussi dans les pâtisseries traditionnelles.
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