Jeudi dernier, la maison de la culture Nouar Boubakeur a servi de cadre à la journée d’étude sur les zones humides et dont la préservation demeure une priorité à laquelle nul ne peut se soustraire, d’autant qu’il y va de notre biodiversité et de l’écosystème d’une manière générale.
De nombreux thèmes ont été développés au profit d’une assistance, constituée d’étudiants et de membres d’associations écologiques. M.Samraoui, professeur en biologie, ayant à son actif plusieurs publications, a abordé le sujet de la biodiversité, mais surtout les voies et les moyens à mettre en œuvre pour la préserver, « car il y va de notre propre vie ». L’orateur a abondé dans ce sens, détaillant à l’envi un sujet éminemment stratégique et vital. Qu’est-ce qui fait aujourd’hui que des menaces pèsent sur la biodiversité ? Et que faire pour la préserver ? Certes, il y a une variabilité génétique au sein des populations, une diversité somme toute essentielle à l’évolution des espèces, mais d’un autre côté, on assiste à la disparition de plusieurs autres. C’est un fait naturel, note le chercheur. Cependant, l’abus des ressources naturelles, la surexploitation et le gaspillage des bienfaits de la nature conduisent inéluctablement à l’extinction d’autres espèces animales. L’orateur n’a pas manqué de soulever le problème vécu par certains pays, tels que le Brésil, le Cameroun, des pays situés sur les tropiques et qui connaissent une érosion de leur écosystème. Les autres thèmes abordés ont pour sujet « Ecologie du flamant rose dans les hautes plaines de l’Est algérien », « Les oiseaux d’eau de la sebkha de Bazer Sakra », « Dynamique et budget temps des flamants roses », « Ecologie des recurvirostridés (espèces d’oiseaux, genre échassier) dans les zones humides d’Oum El Bouaghi », des sujets en fait que l’assistance a appréciés pour leur justesse et leur importance. En parallèle s’est tenu, dans le hall de la maison de la culture, une exposition ayant pour sujet les zones humides, classées sites Ramsar. Le slogan choisi pour cette année Le poisson pour demain ? ouvre sans aucun doute la voie à la pratique de la pisciculture, d’autant que les lacs et étangs (aussi sebkha et chott) peuvent se prêter à cette forme de culture. Voilà qui permettra aux gens de l’intérieur du pays d’élever le poisson et d’en consommer. Il appartient aux spécialistes et aux chercheurs de préconiser et d’encourager la pisciculture, en plus des autres vocations propres aux régions des Hauts-Plateaux.
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Posté Le : 03/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : L. Baâziz
Source : www.elwatan.com