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De multiples agressions contre l'environnement
Aucune ville, aucun hameau relevant de la wilaya d'Oum El Bouaghi n'échappe au déversement anarchique des ordures et à la prolifération d'actes qui portent atteinte à l'environnement. Les associations ad hoc n'ont cessé d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les multiples agressions contre Dame nature. Même les éboueurs ne parviennent pas à réduire l'extension des déchets éparpillés tous azimuts. Devant ce phénomène qui prend chaque jour de l'ampleur, les responsables locaux comptent lancer des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens sur les dégâts engendrés par de tels comportements, que réprouve du reste la religion. Aïn Beïda, Aïn M'Lila, Meskiana, Dhalaâ et toutes les localités de la wilaya souffrent du même mal. Les élus de l'APC de Aïn Beïda projettent de faire venir des camions à bennes tasseuses pour venir à bout des décharges illicites. Dans ce cadre, la direction de l'environnement a bénéficié d'un ambitieux programme comportant 5 centres d'enfouissement technique (CET) dans les grandes agglomérations. Il n'en reste pas moins que certains déchets, notamment hospitaliers, exigent un traitement spécifique. «Je ne comprends pas pourquoi nos concitoyens, au lieu de confier les médicaments non utilisés à des officines, préfèrent les jeter dans la poubelle publique. Ne savent-ils pas que ces produits chimiques risquent de porter un coup terrible à l'environnement '» s'indigne un citoyen.
La prolifération des sachets en plastique constitue un autre danger pour la nature. A ce propos, un fellah nous a confié que ces sachets pourraient facilement étouffer des ovins et des caprins s'ils venaient à les ingérer.
Litige autour du partage d'une terre agricole à Belala

Ils son six fellahs à avoir bénéficié d'une terre agricole d'une superficie d'environ 120 ha. Relevant autrefois d'une exploitation agricole collective, ladite terre a été attribuée aux anciens exploitants, Cependant, elle demeure en jachère depuis l'année dernière bien que les heureux bénéficiaires disposent d'actes d'exploitation. Le hic réside dans le fait que ces fellahs n'arrivent pas à s'entendre sur le partage de la terre en question. Aussi, ont-ils fait appel au chef de l'exécutif par le biais d'une requête, dont une copie nous a été remise, pour diligenter une commission apte à trancher équitablement dans ce différend qui risque de perdurer, au grand dam des bénéficiaires. Dans la même commune, d'autres terres sont attribuées aux fellahs pour une exploitation judicieuse et fructueuse, d'autant plus que cette région pauvre ne dispose d'aucune autre ressource.