Plusieurs cités sans aménagements à Aïn Beïda
Des cités érigées durant les années
1980 et 1990 ne disposent pas encore
de commodités propres aux quartiers résidentiels, comme le veut l'usage.
Au nord, la cité Essaâda, bien que construite en 1980 souffre de nombreux problèmes: des rues non goudronnées
et des dépôts d'ordures ménagères enlaidissant le paysage. L'exemple le plus illustratif est celui de la décharge sauvage, près du lycée Asma, dont la présence incommode les riverains.
Ces derniers ont adressé aux élus locaux maintes doléances mais hélas sans écho. Un citoyen habitant à proximité du lycée, côté nord, se plaint de la transformation du mur d'enceinte en lieu de débauche. En effet, un couloir aménagé dans cette enceinte attire des jeunes désoeuvrés qui manquent de respect aux paisibles citoyens, tant est immoral leur comportement. Au sud ouest, la cité
El Haracta n'est pas logée à meilleure enseigne, puisque elle manque d'entretien et de bitume.
Plus haut,
les habitants de la cité Aurès
II souffrent le martyre pour trouver
un moyen de transport, surtout la nuit. Quand ils ont un malade à évacuer à l'hôpital c'est encore pire que le
parcours du combattant. Peut-être que
la campagne de nettoiement, initiée
par des associations de la ville avec la collaboration de l'APC et qui s'étalera sur plusieurs mois, va rendre à la cité son lustre d'antan. Ainsi, il est prévu des volontariats de nettoyage des quartiers tous les samedis. Espérons que tout le monde y participera, comme souhaité par les membres des associations ADEM et Nass El Khir. Rappelons que ces deux dernières se sont distinguées par plusieurs actions sur le terrain lors de campagnes précédentes.
La typhoïde réapparaît
Alors qu'on l'avait crue décimée, voilà que la typhoïde réapparaît dans la wilaya. Selon le bilan de la direction de la santé et de la population (DSP), relatif au mois de septembre dernier, 2 cas de typhoïde ont été dépistés à Souk Naâmane, dans la région ouest de
Aïn M'Lila. Cependant, l'origine de cette infection reste indéterminée. Par le passé, c'est la région de Aïn Kercha
qui avait souffert des maladies à transmission hydriques (MTH), avec parfois des pics atteignant 20 à 30 malades. Toujours selon le bilan de la santé, 2 cas de brucellose ont été signalés, alors que la tuberculose
est en nette régression, puisque 9 cas seulement ont été diagnostiqués.
Mais ce qui pousse à l'inquiétude, ce sont les hépatites virales, principalement la B et la C. Trois cas appartenant à ce dernier type ont été détectés à Aïn Beïda.
Les risques d'être infecté par l'hépatite sont de plus en plus grands d'autant plus que le virus de l'HVC n'a pas de vaccin
et la prise en charge du malade est des plus lourdes. Par ailleurs des citoyens ont attiré l'attention des services sanitaires sur l'existence d'un centre pour tuberculeux, situé à moins de vingt mètres d'une école primaire à Aïn Beïda. Il s'agit du SCTMR juste à proximité
de l'école Abdelhamid Benbadis.
N'y a-t-il pas risque pour que les potaches en sortant de l'école contractent la maladie ' C'est la question que se posent certains parents inquiets pour la santé de leur progéniture.
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Posté Le : 16/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com