Il le fallait bien. Aïn Beida est ensevelie sous des tonnes d'immondices, de détritus de toutes sortes, d'ordures ménagères que les agents de nettoiement de la commune peinent à effacer.Le visage de la ville s'est enlaidi jusqu'à ne plus être reconnaissable. Que doit-on faire pour lui rendre son aspect d'antan' Certes, des actions ont été entreprises, mais sans grand résultat. La ville continue à subir une dégradation tous azimuts. Les rues sont sales et poussiéreuses, les chaussées défoncées, certains quartiers délabrés, le tout résultant d'un laisser-aller, d'une négligence avérée, voire morbide.
Finalement la décision est venue de la wilaya. Et pour commencer, on a opté pour une campagne de nettoiement à Aïn Beida, la plus grande agglomération de la wilaya d'Oum El Bouaghi. Parce que, aussi, elle est la ville qui souffre le plus à cause de la prolifération des décharges publiques. Samedi, le coup d'envoi a été donné et des dizaines de jeunes bénévoles ont pris part à cette opération.
Les lieux visés sont d'abord les quatre entrées de la ville ; la route de Constantine, à l'ouest, celle de Tébessa à l'est, celle de Batna au sud et celle de Guelma au nord.
Aux environs de 11 heures, les bénévoles ont rendu à la cité un aspect présentable. Pourvu que ça dure, pense-t-on dans les parages. «Il est souhaitable que de telles actions se répètent souvent. Ce qu'il faut encore espérer, c'est que les citoyens y mettent du leur, car convenons-en, ils sont les premiers responsables de cette dégradation», nous lance un vieux citoyen.
Posté Le : 11/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Baâziz
Source : www.elwatan.com