UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI D’OUM-EL-BOUAGHI
SIGNAL DE DETRESSE ESTUDIANTINE
Bonjour tout le monde. Tout d’abord j’ai différé ma décision de saisir les autorités compétentes pour les alerter de certains agissements pour le moins indignes de gens intellectuels au sein des différents départements de l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi. J’opte en premier temps de publier cet article pour dénoncer l’injustice conjuguée avec la «Hogra».
Mon problème se résume en ce qui suit :
Je suis étudiant à l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi et je viens de réussir ma licence LMD année 2009/2010 avec une moyenne honorable. Durant mon séjour à l’université je n’ai jamais reçu de sanction orale ou écrite de quelque ordre que ce soit. J’ai une moyenne satisfaisante et ma place serait dans la 1ère moitié des meilleurs.
Je désire continuer mes études pour le Master, quoi de plus légitime que de demander le savoir. J’ai les capacités, la volonté et un désir infaillibles d’aller le plus loin possible dans mes études. J’ai postulé ma candidature en ce sens accompagnée du diplôme de licence, des relevés de notes des trois années d’études, du relevé de notes du BAC ainsi que toutes les pièces exigées par l’administration chargée de cette opération.
Dans notre département les tergiversations commencent et la décision de la sélection des admis à poursuivre leur études en Master avait pris beaucoup de temps qu’il ne fallait. Quelque chose de diabolique se préparait, on la sentait, on la respirait. En fait on voulait faire inclure des postulants non méritants aux dépens des autres. La suite des faits confirmât mes soupçons lorsque enfin une liste était affichée où ne figuraient que les noms et prénoms des candidats retenus sans aucun autre détail, mon nom n’y figurait pas bien sur.
Tous mes professeurs étaient surpris, choqués voire scandalisés par ma non présence sur cette liste où figurent des nullards selon leur propre terme.
En scrutant cette liste je confirme surtout qu’elle a été concoctée avec un esprit népotique, clientéliste, régionaliste, et sans aucune morale (à l’exception de quelques éléments, pour confirmer la règle).
Je m’explique : la logique serait que les premiers critères à prendre en compte pour la sélection des étudiants est le parcours scientifique du cursus universitaire aboutissant la licence, ainsi que des données et des résultats pédagogiques, notamment l’évaluation, la progression, la compensation, les rattrapages, les sanctions disciplinaires et l’assiduité. La réglementation est claire en ce sens, sauf pour les responsables de notre département qui se sont donnés tant de peine pour accoucher d’une astuce machiavélique, en combinant paramètre sur paramètre afin de l’adapter à une liste établie à priori. Ici je ne parle pas de la formule de la moyenne de classement et la moyenne des moyennes générales des années composant le cursus, j’y reviendrai par la suite. C’était tout simplement une vulgaire pièce de théâtre. Où en est-on des directives de la Charte d’Etique et de Déontologie Universitaires ?
Ce genre de comportement hypothèque les efforts considérables consentis par les pouvoirs publics pour améliorer la qualité et la crédibilité des diplômes de nos universités.
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Je reviens maintenant sur la formule de calcul de la moyenne de classement qui est en principe connue et appliquée dans toutes les universités algériennes pour l’accès au Master :
(MOY)classement = SOMME [Moyi(1-(Ri + Si)/20)]/n
Où :
n : étant la durée du cursus ; i: indique l'année d'étude dans le cursus
Ri : est le retard cumulé dans l'année i du cursus ; il est égal à zéro (00) si l'étudiant n'a pas doublé, à un s'il a doublé et à deux s'il a triplé.
Si : désigne la session d'obtention du semestre; il est égal à zéro (00) si l'étudiant a obtenu son semestre à la session de juin (avec ou sans synthèse) et à un demi (00,50) s'il l'a obtenue à la session de septembre (rattrapage).
Cette formule est logique et équitable, et je n’ai pas la commenter.
Par contre celle instaurée par les savants de l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi est pleine d’aberrance et dénuée de toute logique. La voici :
(MOY)classement = Moyenne Licence[1 - a(d+p/2+2ses/4)]
Où
a = 0,1
d = nombre d’années de redoublement
p = dettes 0, 1 ou 2
2ses = nombre de passage en 2ème session
Remarques :
- Dans cette formule le paramètre de pénalité de redoublement est multiplié par 2 par rapport à la 1ère formule.
- Rajout du paramètre de pénalité dettes qui est en fait déjà pénalisé par le paramètre rattrapage.
- Le plus grave en tout ça c’est qu’on applique ces pénalités sur la moyenne générale de la licence et non sur le semestre où l’année concernée par cette pénalité.
- En final le résultat n’est ni équitable ni loyal ni logique : pour une pénalité dans les autres universités du pays vous en aurez 3 à l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi. C’est tout simplement catastrophique.
Plus grave encore, dans certains départements à l’instar de celui de l’informatique, cette formule n’ayant apparemment pas assouvi leurs besoins de clientélistes et leur penchant régionalistes, et pour être en harmonie avec ce qu’ils valent, leurs responsables appliquent devise de la fin justifie les moyens en instaurant une formule complémentaire correctrice pour le moins injuste et provocante. Tenez vous bien :
Moyenne de classement définitive = [(MOY)classement]* 0,9 + [Moyenne d’entretien]* 0,1
Où : Moyenne d’entretien signifie en fait le rachat à peine voilé des éléments recommandés, car il n’y avait eu point d’entretien scientifique.
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C’est clair, je pense bien que tout le monde aurait compris l’astuce.
Mais au fait pourquoi cet entretien ? A quoi servait-il, et qui servait-il ? C’était pour des desseins de magouilles et de tricheries bien sûr. Quelqu’un qui avait eu par exemple un 9 de moyenne de classement peut se retrouver avec un 11 de moyenne générale définitive, et vice versa, en appliquant le coefficient de cet « entretien. Comment quelqu'un qui est tout juste nul le long de son cursus peut avoir un 17 ou un 18 lors du soi disant entretien, alors que des éléments sérieux et ayant un cursus honorable n’ont eu qu’une note dérisoire». N’est ce pas Monsieur BOUZIT Med, SAHBI Lakhdar AZIZI Cherifa et autres, le diable n’aurait pas fait mieux. Chiche à ces messieurs, je vous défie, affichez ces notes et défendez vous. Non! Vous ne pouvez pas! Vous avez raison, vous qui aviez plagié tout dans votre carrière vous ne pouvez pas dénoncer les vôtres, comme ce Mr Khelil, étudiant admis avec 8 de moyenne, et les trois autres étudiants intégrés un mois après le commencement des études et qui étaient à la queue de la liste avec la complicité active de Mr BOURAS Ahmed Recteur et LAAMARA Kaddour Vice Recteur chargé de la formation supérieure et de la formation continue et des diplômes. A tous ces Messieurs vous ne pouvez pas nier ces faits concrets et vérifiables.
Que Puissance Divine venge par tous les moyens ceux qui sont lésés par vos néfastes agissements.
Que Dieu ait pitié de votre âme. Au diable j’allai dire.
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En définitive l’accès au Master a été entaché par de criardes irrégularités. Une triste mascarade orchestrée au sein des départements de l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi et qui a suscité colère et indignation dans le rang des étudiants. Le népotisme, le clientélisme, le régionalisme et le favoritisme pourront-ils avoir raison sur l’excellence et le professionnalisme. Les pouvoirs publics sont appelés à prendre des décisions urgentes et radicales.
La création d’une université n’est pas basée sur des infrastructures sans âme. La norme du savoir est paralysée lorsque dans une université de pareils énergumènes entrent par effraction. On ne passe pas aussi impunément du bourricot à l’élite. A force de brûler les étapes on allume l’incendie fatal: l’injustice. Un haut lieu du savoir se base d’abord sur la morale, car la morale en est la base de toutes les sciences. Ensuite il faut des gens intègres, honnêtes et compétents pour la hisser au rang qu’elle mérite.
J’ai décidé de crier cette injustice que j’ai subi dans l’espoir que les responsables chargés du secteur où autres prennent conscience de ce qui se passe au sein de l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum-El-Bouaghi afin de restaurer un système de mérite pour que prime l’efficacité et l’efficience sur la médiocrité et la léthargie, pour que triomphe l’excellence et le professionnalisme sur le régionalisme, le népotisme, le clientélisme et le favoritisme, et c‘est uniquement à ce prix qu’on parviendra à ce que les futurs étudiants de cette université ne risqueront plus d’être sacrifiés sur l’autel de l’opacité et de la malhonnêteté.
Merci de m’avoir lu.
Signé : un étudiant écarté injustement du master.
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CHERES ETUDIANTES, CHERS ETUDIANTS
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VOTRE AVENIR UNIVERSITAIRES EN DEPEND.
BON COURAGE.
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zaza - etudiant - oeb, Algérie
10/12/2010 - 9101
Posté Le : 24/04/2007
Posté par : oumelbouaghi
Source : algerie.el-annabi.com