Algérie

oum el-bouaghi


N’étant pas confiée aux structures du ministère de l’Éducation nationale, la gestion des écoles primaires par les communes demeure loin de répondre aux besoins des établissements en équipements, réfection et aménagement en raison des mièvres enveloppes accordées aux municipalités.
La réfection des écoles datant de l’ère coloniale pose problème alors que les parents déplorent les conditions inacceptables des commodités à l’intérieur des établissements, à l’exemple des sanitaires délabrés, notamment en zones rurales, dégageant des odeurs nauséabondes avec tout l’impact négatif sur la santé des potaches. De ce fait, des rats déambulent librement en l’absence de siphons. De nombreuses écoles accusent un manque d’eau en l’absence de bâche à eau ou de réservoir. Nombreux sont aussi les chefs d’établissement qui utilisent leur propre portable pour signaler un quelconque besoin ou urgence en l’absence d’une ligne téléphonique.
Au même moment, des secrétaires continuent à user de stylo et de crayon dans leur travail quotidien, alors que les responsables du secteur vantent l’utilisation de l’Internet dans les établissements scolaires.
Pour ce qui est des cantines, c’est une véritable euphorie, puisque de nombreux enfants continuent à manger debout et reçoivent une ration dépourvue de vitamines et ne répondant pas au rythme de croissance des potaches.
Des écoles menacent ruine, à l’exemple de celle de Loucif-Mbarka (ex-Mme Flous) à Aïn Beïda où deux classes et la cantine risquent de s’écrouler d’un moment à l’autre. C’est le cas aussi de l’école Bouhafs-Maâtallah de Meskiana accusant des fissures aux murs et poutres, en dépit d’une expertise du CTC stipulant sa fermeture, selon des sources dignes de foi. Enfin, il est à rappeler qu’un programme présidentiel destiné à la réfection  des anciennes écoles primaires a été accordé à la wilaya avec des enveloppes conséquentes, néanmoins les travaux confiés à de pseudo entrepreneurs ont été escamotés.
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