Il semble que dans l'immédiat aucune solution ne pointe à l'horizon concernant les 100 locaux commerciaux attribués à chaque commune par le président de la république lors de son premier mandat.Beaucoup d'encre a coulé sous les ponts pour l'usage qu'on en a fait ou même leur abandon par leurs attributaires. Si dans les grandes localités, telles Aïn M'Lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi et Aïn Beida, la plupart des locaux sont fonctionnels, il n'en est pas de même pour les petites villes ou villages. Non seulement les locaux ne sont pas exploités, mais ont subi d'énormes dégradations. Les portes métalliques sont défoncées, les murs griffonnés ou barbouillés de saleté, les fils électriques arrachés'des exemples, on en voit à Meskiana, à Beririche, et dans les communes rurales. Pour nombre de citoyens abordés, c'est l'emplacement inapproprié qui en est la cause. «Je ne comprends pas pourquoi, nous explique Ahmed, on a choisi d'implanter des locaux à la périphérie des villes et villages, là où aucun commerce n'est possible à exercer».Au tout début de cette opération, il était question d'attribuer ces locaux aux différents artisans. Or, ce qu'on remarque aujourd'hui, c'est que les locaux fonctionnels sont soit des gargotes, soit des épiceries, soit des boucheries? Les autorités communales, en charge de gérer cet énorme patrimoine immobilier, ont à maintes reprises exhorté les bénéficiaires d' exploiter les locaux qui leur sont attribués, mais sans résultat. En attendant, un grand nombre de magasins subit dégradations et actes de vandalisme.
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Posté Le : 08/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com