Oulhaça Le corps repêché près de Rachgoun, identifié

Le cadavre repêché, lundi passé près de Rachgoun, par les gendarmes de Oulhaça, vient d'être identifié. Il s'agit de N.A., âgé de 42 ans, marié et père de 3 enfants, fonctionnaire et originaire de Maghnia. C'est grâce aux signalements donnés à travers l'information rapportée par la presse locale, que la famille de la victime s'est déplacée à la morgue de l'hôpital de Béni Saf et a reconnu le corps de leur fils. Cependant, il ne s'agit pas d'un candidat à l'immigration clandestine mais d'un citoyen qui avait disparu voilà 3 semaines. Selon la famille de la victime, cette dernière n'avait plus donné signe de vie depuis le 20 janvier dernier alors qu'il avait quitté le domicile familial, dans la matinée à bord de son véhicule, une Golf série 4. Une enquête et des recherches furent déclenchées par les services de sécurité de Maghnia. Cinq jours plus tard, le 25 du même mois, sa voiture fut découverte au fond de la mer, près de Ghazaouet, un territoire relevant de la commune de Bab El-Assa. Il a fallu presque 2 heures pour que les éléments de la Protection civile de Ghazaouet la remontent à la surface, mais avec point de corps. Les recherches ne se seront jamais interrompues jusqu'à ce mercredi 13 février, quand l'information, parue dans les journaux, a mis fin à l'angoisse (du moins à une partie) de la famille, qui a pu faire enfin son deuil. Le corps a été enlevé par la famille ce jeudi et enterré le jour même à Maghnia. Cependant l'enquête menée par le DEW de Bab El-Assa continue, qui se veut de chercher à faire toute la lumière sur cette affaire, qui reste, nous fait-on remarquer, un peu douteuse. L'hypothèse de l'accident n'est pas à écarter, mais non sans prémédité non plus. Pour rappel, le corps de la victime a été repêché ce lundi aux environs de 19h30 près de Rachgoun (Béni Saf) par les éléments du DEW de Oulhaça, en ronde dans les parages. Le cadavre a été retrouvé flottant sur une petite plage appelée Dar El-Beïda. Le cadavre était dans un état de décomposition très avancé. Cependant si aucune pièce d'identité n'a été relevée sur elle, la victime portait encore ses effets vestimentaires, signalements qui ont permis à la famille de le reconnaître à travers les coupons de journaux.