Ouled-Riah est l’une de ces localités dont personne n’en parle, et pourtant, la tribu qui peuple ce village est profondément ancrée dans l’histoire et de la capitale des Zianides. Distante à un dizaine de kilomètres à l’est de la daïra d’Hennaya, cette bourgade, à caractère agricole, s’étend sur une immense plaine limitée au sud par la commune de Sabra, et au nord par les monts de Fillaoucen.
En empruntant la nationale Tlemcen-Maghnia, nul ne peut soupçonner l’existence de cette commune, tant-il est vrai qu’elle n’a jamais figuré sur une trajectoire d’un cortège officiel. Les 600 familles, qui résident dans cette commune, semblent apprécier les efforts déployés par la commune et surtout l’action de solidarité lors de certains évènements qui nécessitent la prise en charge des démunis. L’exécutif communal a entrepris une grande opération de réfection du réseau routier avec des moyens limités. C’est surtout la volonté qui anime les élus qui font que Ouled-Riah vit une stabilité depuis l’arrivée de la nouvelle assemblée élue. Sur le plan de la santé, le secteur sanitaire s’est beaucoup amélioré avec l’acquisition d’une ambulance et un service de qualité assuré par deux médecins qui restent très proches de la population. En matière d’habitat, les 50 millions destinés à la construction ont été attribués au réaménagement de vieille bâtisses à défaut d’assiettes disponibles, mais il ne semble pas que le problème de logement se pose avec acuité. Dans le secteur de l’enseignement, beaucoup d’effort ont été déployés pour la réalisation d’un CEM pour éviter aux enfants le déplacement à Hennaya, mais d’ores et déjà, on pense à la réalisation d’un lycée qui réglera le problème de scolarisation aux enfants de Ouled-Riah. On peut dire que cette commune peut-être citée comme un modèle, par rapport à d’autres communes le plus souvent en ébullition. Toute la population s’associe avec les élus pour lancer un appel aux investisseurs de la région. Il est vrai que Ouled-Riah en vaut le détour.
Posté Le : 09/02/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : B. Fouzia
Source : www.lesoirdalgerie.com